Stop ou encore – Volume 2

 

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Hé bien c’est Indochine qui a remporté le premier match du Stop ou encore, avec 42% des suffrages. Ils reviennent donc en seconde semaine, avec deux autres candidats. Et voici  un nouveau mot fil rouge pour cette semaine : « Miss ».

Proposition 1.

Miss Paramount d’ Indochine : un tube de leurs débuts, juste après l’Aventurier…repris de temps en temps en live, comme ici, c’est joyeux !

Proposition 2.

Une miss s’immisce d’ Exotica. Coup de coeur pour moi, découvert en allant voir le fantastique film de Xavier Dolan, Juste la fin du monde. Les paroles sont extra et la reprise (car l’original est un titre de Françoise Hardy) est mieux, ce qui est rare. Bref j’adore , à écouter avec le casque, assez fort…

Proposition 3.

Miss Miss de Benjamin Biolay : Sur son dernier album. Bon ce n’est pas ma tasse de thé, je suis bien un peu bobo, mais pas trop intello et encore moins femme…Warf, je caricature ! Le texte travaillé  et la voix (enfin l’absence de voix) font penser à Gainsbourg…

Et maintenant à vous de voter (une seule fois possible par appareil utilisé ) pour voir qui reviendra la semaine prochaine.

 

Des chiffres et des lettres !

vieux livre

Je vais parler des chiffres et des lettres…pas de cette émission culte que je regardais lorsque j’étais gamin, mais d’autres chiffres dans les lettres…

Savez-vous qu’en gros, un dictionnaire comporte 70000 à 80000 mots, qu’un lycéen  » normal » en utilise entre 1000 et 1200,  qu’un français lambda adulte  en utilise au mieux  5000, un français très cultivé  10000, et un petit génie en connaît au mieux  30000 sans toutefois les utiliser tous ? J’ai trouvé les chiffres sur Internet, résultats d’études réalisées par des spécialistes de la question.

Avec 300 à 600 mots, on peut se faire comprendre ,  arriver à vivre  et  donc être candidat dans une émission de télé-réalité !

Mais je me disais ceci : si un auteur prenait les 600 mots en question, c’est à dire partait de la pauvreté du langage , arriverait-il à en faire un texte fort, voire un chef-d’oeuvre?  Parce que pour moi c’est ça être écrivain : à partir de mots simples et de phrases fortes, arriver à donner une claque au lecteur, comme un compositeur de musique arrive à faire pleurer le mélomane avec trois  accords majeurs. Or beaucoup d’écrivains ont tendance à étaler leur dictionnaire au lieu de donner du sens aux mots les plus simples.

D’ailleurs, d’autres analyses de livres ont révélé ces trois choses qui m’ont interpellées :

  • Andromaque de Racine (que je n’ai pas lu et ne lirai pas) ne comporte que 1500 mots différents. Donc, trois fois moins que le nombre de mots maîtrisés par le français lambda.
  • Toute l’oeuvre de Maupassant, qui est quand même conséquente, représente 10000 à 12000 mots différents selon les estimations. Ce qui fait  également trois fois moins que le nombre de mots connus par le petit génie !
  • Tous les livres ont 90% de mots en commun…les 600 mots les plus courants et les plus connus. Donc il n’y a que 10% de mots différents entre un livre de Guillaume Musso et un livre de Mathias Enard.

Alors au final, les mots utilisés ne sont pas l’essentiel  dans un livre, c’est juste un matériau. Ce qui compte, selon moi, c’est le talent de l’auteur, sa part de petit génie et sa sensibilité. C’est l’arrangement des mots qui fera du livre une pépite ou un amas de pages ennuyeuses.

Les mots sont l’émotion, les mots dits sont aussi nos maux dits parfois maudits…ceci n’a pas de sens, mais je ne suis pas écrivain.  Et je ne prendrai pas Racine.

 

Classement des commentatrices du troisième trimestre 2016.

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Petit article express pour vous annoncer (à la demande de Soène plus ou moins) le top des 6 commentatrices du trimestre sur le blog.

Pas d’effigies sexy cette fois-ci ni de gazette du blog mais , pour le dernier trimestre de 2016, il y aura une ultime gazette du blog et un ultime classement qui sera double:

  • le classement du quatrième trimestre 2016 avec les 6 commentatrices les plus actives
  • le classement complet récapitulatif de toutes les commentatrices qui ont été classées au moins une fois depuis le début de cette chronique, que je ferai moi même.

Et pour cet ultime classement, il se pourrait qu’il y ait des surprises…

En attendant, voici les 6 premières commentatrices sur le blog pour ce dernier trimestre.

  • 6 ième : Célestine, qui apparaît et disparaît souvent à la sixième place au moment où je collecte les statistiques de WP
  • 5 ième : Lydia 66 qui apparaît pour la première fois dans ce classement…
  • 4 ième : Estelle Calim qui est encore là, sûrement un acte de zénitude car Mind The Gap est bon pour l’équilibre intérieur…Warf !
  • 3 ième: Soène, qui est encore sur la troisième marche du podium, en équilibre assez stable malgré ses escarpins.
  • 2 ième : Asphodèle qui maintient sa position de Poulidore  du blog   (mais qui  se dope un peu contrairement au père Raymond)
  • Première, encore et encore, Emilie Berd, ma jumelle astrale qui fait honneur aux blogs des personnes nées un 12 décembre, les meilleurs blogs que l’on trouve sur la blogosphère !

Merci à vous toutes et à tous les autres qui ne sont pas dans le top 6, je rappelle que WordPress ne va pas plus loin…c’est pour ça que le trimestre prochain, je vais aller plus loin…et remonter depuis les débuts de ce jeu, je crois que ça fait 2 ans ou plus !

 

Sous la vague de Anne Perçin (2016 )

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Bertrand Berger Lafitte est l’héritier d’une maison et d’un château classé, produisant du Cognac dans la plus pure tradition française. Hélas, c’est la crise à l’international, les ventes chutent à l’export, les actionnaires de l’entreprise veulent virer Bertrand. Ce dernier, alors qu’il sombre peu à peu dans une sorte de ras le bol généralisé, apprend que son ex-femme sort avec l’actionnaire qui veut le débarquer et que sa fille est enceinte d’un ouvrier syndicaliste de l’usine. Bertrand va se renfermer, ne communiquant réellement qu’avec Eddy, son mystérieux chauffeur.

Le chaos est un état qui ne peut pas durer.

Dis comme cela, on voit tout de suite un film ou disons une adaptation télé de l’histoire et Sous la vague s’y prêterait volontiers. On pense à une grosse farce, satirique et déjantée mais ce n’est pas vraiment le cas. Le récit d ‘Anne Perçin est à la fois plutôt sage et subtilement corrosif, ce n’est pas du rire gras ni  de la caricature.

L’histoire met du temps à démarrer, mais petit à petit, on s’attache au personnage de Berger Lafitte , on éprouve de la compassion pour cet homme dont la vie le bouscule, au point de finalement lui rappeler qu’il est humain, que les humains dérivent,  et l’ on comprend son intérêt  croissant pour les animaux au détriment des êtres qui l’entourent.

Il n’existait que de belles erreurs, qui parfois duraient des années. Des illusions, des rêves, des mensonges, des espoirs montés les uns sur les autres en piles hasardeuses, hautes comme des pièces montées, qui un beau jour s’écroulaient parce que le caramel avait fondu et qu’on avait cessé d’y croire.

Sous la vague est un livre bien construit, qui se lit vite, le style est fluide, c’est un bon moment de lecture.

Oui mais voilà, avant de lire le dernier roman d’Anne Percin, j’ai déjà lu  » Le premier été » et  » Les singuliers ». Et là déception vient de là…c’est comme si j’étais passé d’un Sauternes millésimé à un Gaillac.  Mon sentiment est que Sous la vague est  en dessous du potentiel d‘Anne Perçin...comme si elle surfait sur ses facilités et son talent pour raconter des histoires au détriment de la profondeur du propos.

A suivre lors de son prochain roman, j’espère être à nouveau totalement emballé par les mots d’ Anne Perçin.

Je termine avec ce joli passage, qui me plaît …

Bertrand se leva pour mettre fin à l’engrenage des idées dans sa tête , plus ivre qu’il ne l’avait été depuis longtemps. Ses jambes, ses mains, ses pieds, semblaient décidés à fonctionner mais il sut instinctivement qu’il ne fallait pas accorder à cette pensée plus que quelques secondes, sans quoi la marche lui deviendrait de nouveau et instantanément impossible. La paralysie était dans son cerveau…inspirer l’air. Sentir le vent sur sa tête. Marcher. Prendre des choses entre ses doigts, les palper, les serrer, et ne pas les sentir filer. C’étaient de minuscules imprécations, des nécessités infimes, comme si sa survie était conditionnée désormais à une suite de très petits gestes enchaînés.

 

Béa-titude

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Première diffusion le 02 novembre 2013, pour les plumes d’Asphodèle.

Île de Kerguelen, terres australes françaises, 02 novembre 2013.

Croyez-vous comme le prétendent les censeurs que la passion ne soit qu’une onde bienfaisante poussée à son paroxysme,  toujours  vouée à l’échec?

Confirmez-vous que si elle  permet forcément de  transformer un coup de foudre en éclairs, sa lumière ne serve qu’à naviguer à l’aveugle dans l’inouïe profondeur de son propre  vide intérieur?

Pensez-vous que la passion se subisse et entraîne l’être humain vers des ténèbres  où seul le manque éclaire les souterrains boueux  menant aux âmes en peine ?

Croyez-vous que la solitude du passionné ne soit qu’une angoisse de la perte imminente de l’autre qui  l’oblige alors à répéter sans cesse l’acte d’amour pour avoir l’impression d’exister  et de retarder la déchéance?

Estimez-vous que l’acte d’amour sans cesse répété condamne les amants à l’errance, comme si aucune rue ne donnait jamais sur aucune porte ?

Voyez-vous la fièvre des amants enlacés comme des larmes en ébullition qui viennent se ressourcer là, pour mieux les assaillir après leurs ébats assourdissants ?

Détrompez-vous !

L’acte d’amour passionné peut être apaisant et exaltant, il suffit de le pratiquer régulièrement, plusieurs fois par jour, dans un silence verbal absolu et une hystérie frénétique, pour oublier le temps qui sévit et  la vie qui  se tend.

Je sais de quoi je parle, à toute heure et dans toutes les positions je me donne à lui, je m’abandonne à lui, et me plonge dans la couleur obsidienne de ses yeux. Juste lui et moi.

Je l’aime débout, sur ma couche, assise, c’est selon nos humeurs mais je préfère l’aimer à genoux, la bouche entièrement offerte , presque béate de satisfaction et sans aucune ambivalence.

Ne soyez pas choqués, comprenez-moi : Seule la musique sacrée de ses gémissements ensanglantés me parle. Je veux qu’il me prenne dès qu’il le désire et autant qu’il le désire,  qu’il rentre au plus profond de moi, de la rosée du matin  à la lune rousse du soir.

Je veux me laisser pénétrer et pouvoir jouir en paix.

Ne soyez pas choqués, ne me jugez pas, vivez pleinement vos vies et vous transformerez les orages en lacs paisibles et reposants.

Sœur Béatrice, Monastère de la Désolation.

Note de l’auteur : il n’y a aucun monastère aux Kerguelen, mais Soeur Béatrice existe vraiment…

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Stop ou encore ??

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Un nouveau petit jeu qui reviendra chaque semaine.

Je prends un mot : aujourd’hui  » Lac ». Je propose 3 chansons dont le titre contient le mot, vous écoutez et votez pour celle que vous préférez.

La semaine suivante, l’artiste gagnant revient, avec 2 autres chansons, et un autre mot…si ça vous rappelle un vieux jeu ringard qui passait à la radio c’est normal, j’ai tout pompé dessus !

Proposition 1

Oyé oyé, le taux d’hygrométrie va augmenter drastiquement , n’est ce pas les filles (et les garçons aussi d’ailleurs…), le Julien Doré est de retour, sortie de l’album le 14 octobre et premier extrait : le Lac.

Proposition 2 

Il faut bien du chanteur mort, sinon Asphodèle va me faire la gueule alors en voici un et il est vraiment Mort Shuman. Le Lac majeur…magnifique chanson et en plus je rêve d’y aller.

Proposition 3 

Franchement, je voudrais qu’il me donne la marque de ses cosmétiques parce que le Nicola Sirkis, on dirait toujours un adolescent alors qu’il  a l’âge d’être grand-père ! Bref, Le Lac par Indochine…de retour sur scène en 2017 !!

Hé hop , à vous de voter dans le sondage ci dessous, vous ne pouvez voter qu’une fois. Et rendez-vous la semaine prochaine pour voir le gagnant et la suite !

 

Otages intimes de Jeanne BENAMEUR (2016 )

otages intimes

Etienne est photographe de guerre. Le livre commence alors qu’il est dans l’avion qui va le ramener vers la liberté, après une prise d’orage qui le conduira à l’enfermement, yeux bandé et attaché pendant plusieurs semaines.

De retour en France, Etienne regagne son village d’enfance à la campagne où il retrouve Irène, sa mère, qui joue du piano , Enzo son ami d’enfance, ébéniste et violoncelliste puis Jofranka, avocate à la cours de La Haye et flutiste. Il trouvera aussi une lettre d’Emma, son ancienne compagne.

Etienne va essayer de revenir à la vie, entouré de ces personnes,  mais envahi par ses souvenirs…d’otage, de guerre et d’enfance.

C’est la deuxième fois que je lis Jeanne Bénameur et je peux dire que c’est pour moi une grande auteur et que je la relirai encore.

Le début d’ Otages intimes m’a un peu laissé sur ma faim : s’il est certainement indispensable au déroulé de l’histoire de présenter  » l’avant », j’ai trouvé que le roman ne commençait vraiment qu’au moment où Etienne était revenu sur le sol français.

Mais ensuite, j’ai été transporté à la fois par Etienne, ses pensées, mais aussi par les liens entre tous les personnages clés de la vie du reporter. Jeanne Bénameur crée des liens d’amour ou d’amitié (mais l’amitié est aussi de l’amour) très forts, pudiques et réalistes.  Elle restitue également à merveille les sentiments et les interrogations existentielles légitimes d’ Etienne après sa captivité.

Ecouter sans frémir. Ne pas se laisser submerger par la barbarie. Ecouter les mots rares, terribles. Ne pas couper les silences. Laisser venir par fragments le récit de l’horreur. Sa conviction totale, que si un être humain peut entendre, alors celle qui parle a une chance de reprendre place dans un monde qui a dévasté et la chair et l’esprit. Parce qu’elle est bien là, la différence entre corps et chair. Les corps peuvent bien retourner à la liberté. La chair, elle, qui la délivre ? Il n’y a que la parole pour ça.

Et c’est l’occasion pour l’auteur de nous interroger sur ce qu’est la vie, l’existence, l’humain, l’humanité, l’amour et la haine, l’amour et la barbarie. Et le tout sans donner de leçons ni de réponses absolues.

On croit avoir trouvé la paix mais la vie est inventive. Elle revient déranger tout notre petit monde paisible. Et il faut bouger.

Et somme, j’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture à multiples facettes. Otages intimes nous force à nous poser la question de notre propre part de captivité et d’emprisonnement, notre part d’ Otages intimes !  Et puis c’est tout simplement une écriture qui me touche, belle, forte, très simple, avec des phrases très courtes, comme j’aime. Jeanne Bénameur fait du beau avec de l’ordinaire, ça change de tous ces auteurs qui essayent de faire du brillant avec de l’extra ordinaire….

ll y a parfois des ciels tumultueux de printemps, au bord de l’océan une clarté brusque qui aveugle contre l’ardoise miroitante des nuages. Dans une déchirure du ciel, inattendu, un bleu, irisé de lumière et de pluie, lavé, incroyable. Un bleu de miracle. C’est là que se tient la mère. Juste sa peau contre les nuages.
Une bourrasque et elle pourrait disparaître.L’indécision de la lumière alors, c’est sa vérité.

Et si on pensait pour panser ?

Larochefoucauld

Ha ha, la rentrée est passée, et c’est reparti pour une année…Youhou !

Figurez-vous que j’aime les pensées (les fleurs aussi d’ailleurs), mais là je veux parler d’aphorismes. Et le maître en la matière c’est le Duc François de La Rochefoucauld, un écrivain noble du dix-septième siècle, justement connu pour ses maximes (ses pensées en clair, pas ses fils jumeaux…).

Ses mots sont généralement réalistes, ils disent la vérité sur les travers de l’âme humaine et donc, comme on n’aime pas ceux qui pointent la vérité du doigt, on les traite de pessimistes…

Est-ce que presque quatre siècles plus tard, le Duc fait toujours mouche ou loupe t-il le coche, (comme la fameuse mouche) ? Regardons ça de plus près avec une petite sélection et bien entendu mon commentaire…c’est pour ça que vous venez non, sans ça, vous iriez dans une bibliothèque et vous cultiveriez en lisant La Rochefoucauld au lieu de lire ici des âneries…bande de rigolos va  😀

Let’s go !

Si nous sommes incapables de trouver la tranquillité en nous-mêmes, il ne sert à rien de la chercher ailleurs.

Mon avis : C’est pour ça que ça sert à rien d’aller dans l’espace puisque les monastères  et les livres de Modiano existent et qu’ils ne nous calment pas !

La vie est une maladie sexuellement transmissible dont la seule issue connue est la mort.

Mon avis : La France est championne d’ Europe du taux de natalité donc le français est optimiste par nature, quoi qu’on en dise dans les sondages.

Il est des gens si remplis d’eux-mêmes que, lorsqu’ils sont amoureux, ils trouvent moyen d’être occupés de leur passion sans l’être de la personne qu’ils aiment.

Mon avis : ben oui, relire Belle du Seigneur ou alors tomber passionnément amoureux d’une boite de Nesquick  (ou de Groquick)

L’absence diminue les médiocres passions, et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies, et allume le feu.

Mon avis : Même dans le Sud Est, l’été en période de canicule ? Faudrait demander aux habitants du Var s’ils sont d’accord.

Aimez le chocolat à fond, sans complexe ni fausse honte, car rappelez-vous: sans un grain de folie, il n’est point d’homme raisonnable .

Mon avis : Donc les amateurs de chocolat seraient les  derniers vrais fous du vingt et unième siècle ? J’en connais plein !

Tous ceux qui connaissent leur esprit ne connaissent pas leur coeur.

Mon avis : esprit , es-tu là ? Si vous n’avez aucune réponse ou si ça sonne creux, dites-vous que vous avez du coeur et comme moi faites un don aux associations caritatives pour payer moins d’impôts…

Pour garder longtemps ses amis, il ne faut pas les voir tous les jours ; parce que plus on se voit, mieux on se connoît , & plus on se connoît, & souvent moins l’on s’aime.

Mon avis : Merde, voilà donc pourquoi je n’ai pas d’amis dans la vraie vie…punaise il est fort ce Duc quand même…

Il faut rire avant que d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri.

Mon avis : A méditer au moment de nouer la corde…

On aime mieux dire du mal de soi-même que de n’en point parler.

Mon avis :  La preuve avec cet article . En même temps, s’il y avait un sujet de conversation plus intéressant que moi-même, je n’aurais pas  ouvert ce blog là, j’aurais un vrai blog littéraire…

La philosophie triomphe aisément des maux passés et des maux à venir. Mais les maux présents triomphent d’elle.

Mon avis : La preuve, c’est que Larochefoucauld est mort malgré ses maximes philosophiques…à 66 ans en plus, le nombre du diable, qui ne s’habille d’ailleurs plus en Prada paraît-il…

Retour de vacances…

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Bon, les vacances sont finies et elles se sont mal terminées, très mal même. Nous avons perdu notre chien, Api, et c’est une part de nous mêmes qui est partie avec lui.  11 ans de vie à ses côtés qui se sont envolées.  Le troisième membre de notre foyer qui nous a lâché.

Le blog va reprendre normalement dès la fin de cette semaine, heureusement j’avais quelques articles d’avance écrits en août, il n’y a plus qu’a les passer au micro-ondes, mai j’ai des nouveaux  articles en tête, y’a plus qu’à les écrire et trouver du temps.

Et bien entendu, je vais repasser vous voir aussi dès cette semaine.

Je recommence à lire également.  L’été  (et à fortiori en congés) je ne lis pas, ou très peu…j’ai  donc achevé un pavé passionnant sur la correspondance entre Daphné du Maurier et son amie Oriel , je vous épargnerai la chronique car seul les fans et ceux qui connaissent sa vie peuvent être intéressés !  J’ai lu aussi un roman de Tatiana de Rosnay,  » Partition amoureuse »,   très bien pour l’été mais sans grand intérêt.

Bonne continuation et à très vite , et ces mots de Michel Berger pour terminer…

Y a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout…

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