Mais c’est quoi ça ? – l’ Art c’est pas simple – épisode 1 ( à suivre donc, enfin on verra ! )

Ce qui compte lorsqu’on est en présence d’une oeuvre d’art, ce n’est pas ce quelle signifie mais ce qu’elle suscite en nous. Comment on la ressent, ce qu’elle évoque, est-ce qu’elle nous touche ou pas?

Mais pour certaines disciplines artistiques, c’est intéressant de voir ce qu’ a voulu exprimer l’artiste. C’est le cas pour la peinture par exemple. Et là on se confronte aux mystères de la création artistique…ha bon, il a voulu dire ça , représenter ça ? C’est risible tellement on est loin de cette perception le plus souvent…

Alors voici un petit exercice, enfin un jeu. Cet été en Bretagne, j’ai croisé des sculptures en granit (notamment rose) avec une petite fiche de l’artiste expliquant rapidement son oeuvre…et j’ai d’ailleurs plus ou moins oublié l’explication depuis.

Par exemple, la sculpture suivante . Qu’y voir  ?

Et  que voyez-vous dans-celle ci ?

Et dans celle-là ?

Alors, que vous inspirent ces sculptures de granit ?

Des pommes, des poires… et des scoubidous (en photo) !

Non, vous ne  le savez pas encore ? Il sort en novembre…le nouvel i-phone , le numéro 10…pour fêter les 10 ans de la marque ! Et il coûte …un SMIC pour le premier modèle, celui des ploucs, et 1350€ pour le modèle « de base » ! Si si , c’est vrai !

Et vous savez quoi, le paradoxe, c’est que même des fauchés vont l’avoir…pas grave, ils partiront pas en vacances , mangeront les merdes des hard discounters mais ils auront l’objet du désir…ou du délire.

Faut dire qu’il il y a des top nouveautés sur ce nouvel i-phone, en plus de l’amélioration technologique concernant l’écran, le processeur et le double appareil photo:

  • La possibilité de recharger sans fil …waouh, indispensable, pourquoi s’emmerder à équiper les TGV de prises pour recharger les portables, merci Apple, indispensable…
  • La reconnaissance faciale : pour dévérouiller et donc démarrer, plus besoin de code, vous regardez la bête , faites 2 ou 3  grimaces et hop, c’est gagné. Un animateur de Late Show aux USA disait que ça allait poser de gros soucis, surtout en Californie, étant donné qu’on fait de la chirurgie esthétique toutes les 3 semaines…Warf !  l’i-phone sait-il s’adapter au Botox ? Nan mais il a pas tort cet animateur,  je sais pas vous, mais moi, vu la gueule que j’ai au réveil, je suis sûr que la bête refuserait de se connecter. Idem quand vous êtes bourrés le samedi soir  en sortant de boite (enfin si on ne  vous a pas volé le téléphone hein !).
  • Enfin, la possibilité de créer vos propres émoticones à partir des expressions de votre propre visage. Youhou, on en rêvait non ? Bon pour avoir du suivi dans les idées, c’est à éviter le samedi soir  en rentrant bourré  de boite ou le matin au réveil, pensez à vos correspondants !

Je reviens sur ce présentateur de Late Show aux USA dont je n’ai pas retenu le nom, et qui après avoir présenté les nouvelles fonctionnalités de l’appareil, finissait son pitch en disant ceci :  » Mais vraiment, le plus étonnant dans ce nouvel i-phone, c’est qu’il a des idiots qui vont l’acheter » !

Et en tant que génie du Marketing, n’oublions le fameux slogan (officieux) inventé par Steve Jobs naguère : « Apple, nous c’est la pomme, vous c’est les poires » !

Agatha de Frédérique DEGHELT- 2017

Ceux qui vous quittent vous laissent dans le doute d’être encore fréquentable. C’est peut-être la pire chose qu’ils vous font. Vous laisser croire qu’après eux, plus personne ne vous aimera.

Agatha Christie vient de perdre sa mère, elle est en panne d’écriture et son mari veut divorcer au profit d’une autre femme, plus jeune. Elle a 36 ans et se retrouve en pleine « middle life crise ». Elle va orchestrer une disparition, laissant d’un côté croire qu’elle est peut être morte, mais d’un autre, elle indique sa destination reelle dans une lettre envoyée à son beau-frère : un hôtel dans une station thermale du Yorkshire…

Frédérique Deghelt apporte ici une pierre à l’édifice de ce moment de vie de la célèbre Agatha Christie, souvent raconté , enfin  souvent imaginé, en littérature. Ce travail s’inscrit d’ailleurs dans une collection qui a pour but de réinventer la vie de personnages célèbres en les transformant en personnage de roman (par exemple, David Foenkinos s’était intéressé à John Lennon dans la même série).

Au final, j’ai aimé cette Agatha, j’ai appris des choses multiples sur la vie de la romancière et j’ai retrouvé la sensibilité de Frédérique Deghelt et son habilité à tracer le portrait et les pensées intimes de ses personnages, des femmes le plus souvent.

Toutefois, ce roman n’est vraiment pas son meilleur, peut-être que l’exercice était un peu trop contraignant, toujours est-il qu’il y a beaucoup de répétitions et parfois des longueurs. Certes, Agatha qui ne supporte pas l’idée d’être quittée par son mari qu’elle aime toujours est au bord du gouffre, elle ressasse en boucle cette rupture, mais  du coup le récit perd parfois de son intérêt…

Il reste qu’ Agatha est un récit romanesque intelligent qui apporte une réflexion sensible sur plusieurs questions.

Tout d’abord, l’amour, la passion, la rupture également.

Les seules histoires d’amour viables et véritablement romanesques n’existent que dans la fiction. Prenez Roméo et Juliette au hasard. Vous les imaginez plus vieux, ayant aligné plusieurs dizaines de dîners de famille avec leurs parents respectifs qui se haïssent ? Et nous qui n’aurions jamais fiché au creux du coeur, l’ingéniosité du plan de Juliette et la fatalité du destin qui l’a fait échouer? Sans ce cri du Roméo découvrant sa bien-aimée sans vie, et le désespoir de Juliette mettant fin à ses jours juste après lui, la puissance de l’amour n’existe pas. En amour sans Shakespeare, il ne reste que l’histoire mièvre et sans attrait de la plupart des couples qui jouent à se rencontrer comme s’ils étaient voués l’un à l’autre, alors que leur histoire est promise au gouffre.

 

Ensuite, le temps qui passe et les questions existentielles qui se posent quand on arrive à la moitié de sa vie.

La jeunesse n’est pas une question d’âge. Elle s’en va, je crois, quand on perd ses illusions.

 

Les souvenirs ne devraient servir qu’à bercer nos mélancolies de ce temps où nous trouvions la vie amusante, et seulement ça ! Après…mais après quoi d’ailleurs ? c’est un mystère non éclairci. La vie devient grave, les moments de bonheur se teintent d’une austérité incompréhensible et le côté amusant disparaît. Y a t-il une raison valable pour que notre insouciance se fasse ainsi la malle?

Enfin, la question de l’écriture, des inspirations et des pannes des auteurs, de l’opposition entre vie réelle et vie romancée. Agatha s’invente un personnage lorsqu’elle est dans cet hôtel du Yorkshire, incognito, pour pouvoir s’insérer dans la clientèle de l’hôtel.

Il faut noter que dans la vraie vie, Agatha Christie ne voulut jamais raconter cet épisode très douloureux de sa vie, ni dans ses romans, ni dans son auto-biographie. Elle plaidera toujours l’amnésie, pour expliquer cette disparition…

Ce livre vous tente ? Laissez-vous porter par les mots de Frédérique Deghelt et la vie d‘Agatha...

 

 

Jeu de Noël – Neuvième énigme.

Le jeu est terminé, et c’est la Douce qui a donné la bonne réponse la première : Charlotte. Rendez-vous en octobre pour la suite du jeu, et à partir d’octobre, je donnerai un point aux 2 premières bonnes réponses ! A bientôt.

Et voici  la neuvième énigme du grand jeu de Noël du blog…Noël est dans 3 mois !

Qui gagnera son colis pour mettre sous son sapin ?  A ce jour , voici le classement :

  • Ont 2 points : Martine, Manou dans la foret et Valentyne
  • Ont 1 point : Emilie Berd, La douce, Lydia B et Estelle Calim

Je rappelle que c’est la première personne qui trouve l’énigme et qui l’inscrit dans un commentaire comportant le mot  » Fernandel  » qui gagne le point.

Il faut aujourd’hui trouver un mot  à partir des 3 indices ci-dessous:

  • couvre-chef
  • prénom
  • entremet

A vos jeux, prêts, partez !!!

 

Ecriveur ou écrivain ?

Ce n’est pas ce qu’il écrit qui fait l’écrivain. Son besoin premier est d’écrire. Ecrire, c’est à dire se faire absent du monde et de lui-même pour, éventuellement, en faire la matière d’élaborations littéraires. N’importe quel sujet est bon pourvu qu’il permette d’écrire. Pendant six ans, jusqu’en 1946,  je tenais un journal. J’écrivais pour conjurer l’angoisse. N’importe quoi. J’étais un écriveur. L’écriveur deviendra écrivain quand son besoin d’écrire sera soutenu par un sujet qui permet et exige que ce besoin s’organise en projet. Nous sommes des millions à passer notre vie à écrire sans jamais rien achever ni publier.  André Gorz dans  » Lettre à D.

J’ai découvert André Gorz avec Lettre à D (j’en ai parlé rapidement il y a quelques jours) : c’est un intellectuel philosophe, ami de Sartre qui a prôné la décroissance économique et donc a beaucoup publié et énormément écrit. Et je trouve qu’il dit tout sur l’écriture dans ce court passage.

On ressent l’envie d’écrire ou pas au départ. Si elle se transforme en besoin alors petit à petit on devient écriveur comme il dit. Et puis ça peut s’arrêter là, on écrit, on invente, on remplit des cahiers, des journaux…c’est pour soi, peut-être un jour pour des proches et puis basta. Cela peut suffire. C’est pratiquer en amateur voire en amoureux de l’écriture.

Et puis, la vrai question, c’est qu’est-ce qui pousse à vouloir être lu par plus de monde, par exemple en ouvrant un blog d’écriture ou assimilé ? Et au delà, quel est le déclic qui donne envie d’essayer de se faire publier?  Vouloir être publié c’est faire partager au plus grand nombre possible ses mots, ses émotions. Mais cela suppose, comme le dit André Gorz que le sujet le permette et que le besoin s’organise en projet. Et pour moi, c’est peut-être déjà perdre sa liberté d’écriveur, même si de mon côté, si j’étais déjà écriveur assidu et passionné, je tenterais probablement la chose je crois. Sans être certain déjà d’arriver au bout du projet (le manuscrit) et surtout en sachant que les chances de devenir écrivain sont minces. Déjà d’être édité mais surtout que le livre marche !

Comme le dit Foenkinos dans  son dernier roman, c’est bien pire d’avoir un livre publié qui ne rencontre que l’indifférence et finit au pilori , renvoyé chez l’éditeur.  Au pire, comme Aznavour dans sa chanson on peut toujours dire qu’on a du talent et que c’est le public qui ne comprend rien !

Enfin, après l’édition, se pose la question de ne faire que écrivain, à temps complet si je puis dire. Bien entendu, compte tenu de ce que touche un écrivain sur le produit fini, beaucoup ne peuvent pas. Mais d’autres qui pourraient, ne le veulent pas, comme s’il était sain d’avoir un vrai métier à côté !

Ceci dit, l’écrivain qui ne fait que ça doit assurer la promotion de son livre ensuite, et ça c’est un autre métier, fait de communication, de relationnel, de rencontres et indirectement de commercial aussi, qu’on le veuille ou non. Peut-être pas si on s’appelle Modiano ou Ferranté et encore, l’éditeur doit leur mettre un peu la pression de temps en temps pour qu’ils aillent au charbon et sortent de leur tour que l’on qualifie parfois d’ivoire, sans que je sache pourquoi d’ailleurs.

En conclusion,  scribouilleur, écriveur ou écrivain, de toute manière , les mots ne sont que des écrits vains…et ce qui fait leur force.

 

Sonotone

J’ai des rides et des poches sous les yeux
Les cheveux poivre et sel et l’arthrose m’en veut
À chaque check-up ça n’va pas mieux
J’ai la Carte « Vermeille » et la retraite, j’suis vieux
Les blouses blanches analysent ma pisse
Testent ma prostate, me parlent d’hospices
Les gosses dans l’bus me cèdent leurs places
Kof, kof, et quand j’me casse
Ils parlent en verlan style « tema l’ieuv »
Si les mots sont pioches c’est ma tombe qu’ils creusent
Mais je dois rester droit malgré mon dos
Ma scoliose et c’salaud de lumbago
J’étais une sommité, la qualité
J’ai bien travaillé, j’étais respecté
De juvénile, à pré-retraité
J’n’ai pas profité, ma vie j’ai ratée

Maintenant quoi ? Tu veux que je fasse du jogging ?
Rattraper les années avec du bodybuilding ?
Mettre de l’anti-rides à la graisse porcine ?
Passer clean avec peeling et lifting
Ça sonne faux, je veux le feu et la forme
Déformer le monde monotone et morne
Comme chaque printemps me pousse vers l’automne
Vers le sonotone, j’perds le sonotone

(Refrain:)
J’perds le sonotone (x16)

J’suis prêt à appeler les forces des ténèbres
Dévertébrer le verbe de toutes mes lèvres
Pour devenir celui qui gambadait dans l’herbe
J’lève la main gauche et déclare avec verve
Être prêt, pour la face ou l’envers
Pacte avec Dieu ou pacte avec l’enfer
J’veux… L’élixir, la luxure
Le luxe d’être permanent comme le clan Klux Kux

Toi
Viens à moi
Tu deviendras
Explosif comme l’Etna
Agenouille-toi
Et regarde vers le bas
(Agenouille-toi et regarde vers le bas)
Vers le sonotone, j’perds le sonotone

(Chorus:)
J’perds le sonotone (x16)

Qu’est-ce qui s’passe, j’me sens revivre
De vieux papillon je passe à chrysalide
J’étais impotent, maintenant m’impose quand
Comme à 20 ans, j’ai avalé le printemps
Jeune feuille, j’brille comme un gun neuf
J’ai du sang neuf, je veux mille meufs
Plus mille potes de Bangkok à Elbeuf
Le tout si possible arrosé de mille teufs
Car tout est vicié, cercle vicieux
Là-bas la vessie, ici la calvitie
À toi merci, j’ai les preuves de ton oeuvre
La jeunesse éternelle pourrait écrire mon œuvre
Résurrection, retour de l’érection
De l’action quand avant c’était fiction
Retour de la libido, des nuits brèves
Des alibis bidon pour réécrire le rêve

Elle
Belle ..
Citadelle assiégée
Par une armée rebelle
Moi
En émoi …
Escaladant la pierre
Pour finir dans ses bras

J’peux l’faire, j’ai le feu, la forme
Transform’ ma montre monotone et morne
Avaler le printemps, recracher l’automne
Parce que rien n’se perd et tout se transforme

Parce que rien n’se perd et tout se transforme
Vers le sonotone

(Refrain:)
J’perds le sonotone (x16)

(J’aurais voulu te dire …)
J’aurais voulu te dire que je m’en vais
(J’aurais voulu te dire que je m’en vais, que je m’en vais …)
J’aurais voulu te dire que je m’en vais

 

Ce long texte que je trouve top est le nouveau titre de Claude MC Solar, de retour après 10 années de silence ! Et il est en forme le bougre…

J’adore ! A méditer !

Et voici le morceau !

 

Trois lectures d’été.

Aujourd’hui, je fais une rapide chronique commune pour trois livres lus cet été.

  •  Alice Zéniter :  Jusque dans nos bras.

C’est une belle histoire, assez forte et qui fait cogiter : il s’agit de l’histoire de deux amis intimes, de toujours, l’un est de nationalité étrangère et galère pour avoir la nationalité française. L’autre est française . En désespoir de cause, les deux  vont s’engager dans un mariage blanc.

Le fond est vraiment bien, il y a des passages percutants, mais globalement, je n’accroche pas au style de l’auteur. J’ai voulu réessayer après avoir lu Sombres dimanches , mais il me manque quelque chose de vrai, de ressenti. C’est trop intellectualisé pour moi, pas assez brut en quelque sorte. Du coup, je crois que je vais en rester là avec Alice Zéniter même si c’est une auteur  de talent.

  • André Gorz : Lettre à D  (Merci à Somaja de me l’avoir offert).

C’est un très très très court texte où l’auteur, visiblement un grand philosophe, fait le bilan de sa vie en raccrochant son parcours à l’histoire d’amour qu’il a vécu avec sa femme , pendant près de 60 ans. C’est à la fois un vibrant hommage à la femme qui l’a accompagné et inspiré toute sa vie, et aussi un condensé de vie, alors que la fin de la vie n’est plus très loin.

C’est un livre brillant, qui fait beaucoup réfléchir, j’ai aimé cette lecture, même si l’équilibre entre la passion amoureuse et la passion intellectuelle n’est pas toujours facile à trouver dans ces lignes.

  • Maylis de Kerandal : Tangente vers l’ Est.

Enfin j’ai lu ce court récit qui était dans ma PAL depuis longtemps. C’est l’histoire d’un jeune Russe, Aliocha, qui part faire son service militaire en Sibérie. Il est avec des centaines de conscrits dans le Transsibérien. Il veut échapper à l’appel. Il va croiser une Française, Hélène, qui elle échappe à sa vie « russe » avec un  amant qu’elle vient de quitter…

J’ai beaucoup aimé ce livre. l’histoire est simple mais efficace, les paysages russes décrits et la lenteur du Transsibérien sont magnifiés par l’auteur. Les personnages inventés par Maylis de Kerandal sont tellement vivants et humains qu’on a l’impression de les voir à côté de nous.

La plume est belle est sensible et dans le dernier tiers du livre, Maylis de Kerandal arrive à faire monter un suspens et une tension psychologique dignes des meilleurs spécialistes du genre.

En résumé, j’attendais ce passage de lecture avant de me décider à lire Réparer les vivants, car les blogs m’ont saoulés à force d’en parler et reparler , les médias aussi, je n’aime pas quand tout est blanc et uniforme sur un livre. Mais ça y est, je le mets sur ma wish list et je le lirai car Tangente vers l’ Est m’ a convaincu  !

 

Je rentre, tu rentres, il rentre, nous rentrons, vous rentrez, ils rentrent !

C’est la rentrée…partout ! Même ici !

Rentrée à l’école : quoi de neuf Docteur ?  Bah pas grand chose, les élèves comparent leurs nouvelles fringues, leurs nouvelles trousses à la mode , leur nouvelle coque de portable. Les grands se demandent lequel d’entre eux à la plus grosse…montre connectée  et les grandes la plus belle paire…de Nike  Les professeurs comptent les jours restant avant les prochaines vacances.  Rentrée des classes !

Rentrée à la télé. Alors là, parfois la rentrée déclasse…Pujadas s’est fait éjecter du JT de France 2. Sur C8, Dominique Farrugia à rejoint Hanouna…c’est vraiment NUL et c’est vraiment dur de vieillir. Par contre bonne nouvelle, la Nouvelle Star quitte C8 et revient sur M6, avec dans le jury, Coeur de Pirate (j’aime beaucoup) et aussi le Benji…oui oui Benjamin Biolay himself. C’est dur de vieillir. Bon en même temps, c’est loin d’être con parce que le public de la Nouvelle Star n’est pas forcément le même que le sien, or s’ils le kiffent comme juré, ils iront écouter ce qu’il fait ! Et puis avec Coeur de Pirate, ça pourrait le faire, c’est 2 artistes singuliers ! Sinon, heureusement Quotidien est de retour sur TMC, et vous avez-peut être vu que MC Solar aussi, invité hier dans l’emission . Quant à Michel Drucker…je ne sais pas et je m’en tamponne le coquillard !  Vraiment, la rentrée télé elle déclasse !

Rentrée politique aussi . Houla, ça va swinguer . En tant que fonctionnaire, honte de la nation qui coûte cher et ne sert à rien donc,  je dois dire que  le programme de Manu est pas top pour nous. Plein la gueule on va en prendre mais bon, il pourrait prendre cher le Manu, je fais confiance à nos syndicalistes en perte de vitesse,  ils vont s’en  donner à coeur joie et ma foi, une bonne petite grève , je  ne dirais pas non…de toute ma vie je n’ai fait qu’un jour de grève mais là. J’ai oui dire que le 12 septembre ça commençait !   Bon ce qui m’ennuie c’est que en général les manifestations c’est le mardi ou le jeudi…mais on peut faire grève sans manifester, le vendredi c’est mieux non ?  Bref un peu la rentrée deg-lasse !

Rentrée littéraire : il paraît qu’il y a environ 580 romans cette année. Ami écrivain, toi qui a réussi à faire publier ton premier roman, sans coucher ni être du sérail,  qui n’a pas un nom connu, pas de bol pour toi, voilà qu’ il sort à la rentrée littéraire ! Personne ne va en parler, pas même les blogs littéraires car c’est pas forcément  ces livres là qu’ils reçoivent des éditeurs et de leurs services marketing !  N’oublions pas que la littérature est un business, et d’ailleurs le  marché culturel est le premier business en France ! Peut-être une nuit sur France Q, tu auras droit à un entrefilet…courage, pas facile de passer d’écriveur à écrivain…j’en reparle bientôt.   Quoi qu’il en soit, la rentrée littéraire c’est la rentrée un pei classe  mais qui classe voire casse…

Rentrée du blog : bah rien de plus, toujours un joyeux foutoir, un méli-mélo d’articles différents. Mais un foutoir hyper organisé quand même. Je cherche toujours des idées pour changer un peu, mais sans plus, je fais comme je le sens ! Bref  c’est la rentrée.

Et pour finir, comme on a tous  flingué la planète et que l’été et la forte chaleur c’est jusqu’à fin octobre en général, je vous souhaite à tous et à toutes une belle rentrée des glaces  (ha ha ha rires), sous la canicule ou les tempêtes !  Bref  Le bar est  re-ouvert !!

PS : si toi aussi tu es contre les jeux de mots pourris , milite auprès de l’association anti jeux de mots pourris.