28 février – 29 février

Vous voulez une information véridique et vérifiée : nous sommes aujourd’hui le 28 février ! Et donc demain nous serons le premier mars. Mais si nous étions en 2020, demain nous serions le 29 février.

Tout ça parce que le soleil met 365 , 25 jours pour faire une révolution complète autour de la terre, donc tous les 4 ans, cela rajoute 1 jour…hé oui , voilà pourquoi les années dites bissextiles ont un jour de plus, du coup on travaille un jour de plus pour le même salaire ?? Mais que font les syndicats ??

Tout ça parce que je pense aux personnes qui sont nées un 29 février. Elle ne peuvent officiellement célébrer leur jour d’anniversaire qu’une fois tous les 4 ans.

D’un côté, c’est top, il n’y a rien de plus navrant et déprimant que son anniversaire, le célébrer veut dire que le fait d’avoir une année de moins à vivre nous réjouit…ce qui est quand même totalement con à la base.  Oui mais d’un autre côté, pour oublier ça, on boit un bon coup et surtout il y a les cadeaux !  Alors, si on n’a son anniversaire que tous les 4 ans, est-ce que ça veut dire qu’on a 4 fois moins de cadeaux ? Vraiment si c’est ça, c’est la lose…j’aimerais pas. Mais peut-être qu’il y a un cumul de cadeaux sur les 4 ans …un des cadeaux 4 fois plus gros !

D’ailleurs, il paraît que cela pose plein de problèmes concrets, pour s’inscrire informatiquement, pour faire partie d’un fichier…pour réserver un billet d’avion, les femmes enceintes essayeraient même d’éviter cette date d’accouchement !

Pourtant, moi je trouve que c’est pas mal pour emmerder le monde, déjà au berceau. C’est un petit côté rebelle qui me plaît bien. La vraie lose, c’est de naître un 28 février ou un 01 mars lorsqu’il s’agit d’une année bissextile…c’est renter dans la norme ou dans le moule finalement.

Côté célébrités, ben c’est pauvre pour les naissances un 29 février , j’ai retenu Michèle Morgan ou Gérard Darmon.

A noter, pour l’anecdote, qu’il existe en France, un journal qui ne paraît que les 29 février. Il s’agit d’un journal humoristique qui s’appelle  » La bougie du sapeur »…et sans reproche  !  Par contre, désolé, mesdames et mesdemoiselles, si vous fantasmez sur  les pompiers, ce titre de journal n’a rien d’érotique du tout…non non, il s’agit bien d’anniversaire pour la bougie…

Alors, si vous connaissez des personnes nées un 29 février, allez de ce pas leur souhaiter un joyeux non-anniversaire, comme dans Alice au pays des merveilles…

Le livre que je ne voulais pas écrire- Erwan Lahrer – 2017 – Quidam éditeur – 0.08€ la page

C’est l’histoire d’un mec, rocker,  qui se rend à un concert de rock à Paris, au Bataclan, le 13 novembre 2015, et qui se retrouve au milieu d’une tuerie, cloué au sol avec une balle dans les fesses (au sens propre du terme).

Et ce mec est aussi écrivain, alors bien entendu, la tentation d’écrire sur cette soirée est très présente, mais voilà, Erwan ne veut pas écrire sur cet évènement, il ne s’estime pas victime et ne veut en aucun cas témoigner.  Sauf qu’il va finir par écrire sur ce concert maudit, mais à condition de faire un vrai livre, un vrai roman…

Et c’est l’histoire d’un autre mec, un lecteur qui ne voulait pas lire cet ouvrage, car je n’ai pas envie de parcourir un JT quand je lis un roman, et parce que pour moi, le meilleur « témoignage » dans ce cas, c’est le silence. Mais je ne suis pas écrivain, je déteste le rock et heureusement, dans tous les concerts que j’ai faits, je n’ai jamais croisé de terroristes armés jusqu’aux dents.

Oui mais voilà, quelques copines blogueuses ont été convaincantes dans leurs chroniques, Jean-Philippe Blondel dithyrambique sur FB et puis Sigolène Vinson est une amie de l’auteur et si elle a, à sa manière, cautionné ce livre en lui donnant ses mots, c’est que ce livre devait être lu par moi.

Alors j’ai lu le livre d‘Erwan Lahrer, que je voulais pas lire et qu’il ne voulait pas écrire.

Et je m’en félicite !

Ben oui,le mec raconte cette tragédie sans jamais se poser en victime, sans jamais exprimer de haine pour ces assassins , sans pathos, avec lucidité et un détachement totalement attachant, sans compter un humour qui fait souvent mouche. Un second degré vis à vis de lui-même qui fait du bien…

Un héros aurait surmonté le ridicule de la situation et, malgré la douleur, se serait redressé pour, d’une voix rauque altérée par une souffrance maîtrisée, « envoyer ces enfants de salauds en enfer ! » Super Lavette gît dans son sang et celui de ses voisins, ne peut pas bouger, feint d’être mort. Super Lavette ne cache personne, ne protège personne, n’aide personne à s’enfuir. Super Lavette ne panse aucun blessé, ne comprime aucune artère, ne cautérise aucune plaie. Super Lavette n’est pas habitué au vacarme effrayant des armes de guerre.

C’est en effet un vrai livre, humaniste et intelligent, pas le genre de truc  populiste et larmoyant qui finit sur TF1 dans l’émission racoleuse et putassière  sept à huit .

Ci dessous, il exprime son désarroi face à une amie  rescapée elle aussi d’un commando terroriste

Pendant des semaines, des mois, tu t’es trouvé face à elle dans une situation de désemparement aigu, soucieux de la consoler, la réconforter, la soutenir, de lui donner de l’amour en sachant que c’était inutile, que tu resterais à jamais à la surface de son chagrin, comme ces crèmes contre la sécheresse cutanée qui, nous explique-t-on en petits caractères, n’hydratent que les couches supérieures de l’épiderme.Parce que tu es à l’extérieur de son drame …….L’extrême souffrance nous renvoie à notre irréductible solitude, à notre irréfragable individualité…..

On s’attache très vite à Erwan Lahrer, sans le connaître, et on ne peut imaginer que ce type triche ou soit un sale individu. Il est ceci dit assez malin pour parler de son avant dernier livre, qui est sorti au moment où il écrivait péniblement celui-ci…Marguerite n’aime pas ses fesses…pourtant à priori, elle n’a pas pris une balle de kalashnikov dans son séant la marguerite…et du coup, il est probable que je le lise, pour voir ce qu’il écrivait avant.

Le récit d’ Erwan Lahrer est entrecoupé de petits textes de sa famille, de ses proches, qui expriment comment ils ont vécu cette soirée du 13 novembre 2013.  Ces textes ne sont pas tous passionnants, ils cassent parfois le récit, mais tous sont vrais et certains sont très beaux, ceux de Sigolène et d’ Eglantine en particulier.

En résumé, ce livre qu’ Erwan Lahrer ne voulait pas écrire est un vrai bel objet littéraire, au vocabulaire soutenu, pas mal de mots compliqués sont utilisés, ce que je n’aime pas en général mais ici, ce n’est pas pour en mettre plein la vue alors ça passe.

Et ce passage pour terminer…

« La littérature n’empêche pas les balles. Henri Barbusse, Louis-Ferdinand Céline, Erich Maria Remarque, Louis Guilloux ou Ernest Hemingway n’ont pas empêché, en romançant 14-18, la Seconde Guerre mondiale. Henri Alleg n’a pas empêché Guantanamo. Anne Frank, Primo Levi, Henri Vercors, Georges Hyvernaud n’ont empêché aucun génocide, aucune bataille, aucun massacre de civils. On envoie aujourd’hui encore des gamins se faire buter, les femmes sont violées par les vainqueurs, les bâtards nourrissent des désirs de vengeance. La littérature n’arrête pas les balles. Par contre, elle peut empêcher un doigt de se poser sur une gâchette. Peut-être. Il faut tenter le pari. »

Citation de pensées…

Tiens et si nous prenions un peu de temps pour réfléchir à partir de pensées ou d’aphorismes? J’aime beaucoup cette forme d’expression et d’écriture car elle oblige l’auteur à être percutant et sobre à la fois.  C’est ce qu’on oublié les hommes politiques notamment…on en dit parfois bien plus avec une phrase bien sentie qu’avec un long discours.  Certains écrivains aussi l’ont oublié…mais ce n’est pas le sujet du jour !

Alors je vous propose quelques pensées…

 

Il n’a plus assez de musique dans son cœur pour faire danser sa vie (Robert Guédiguian)

L’avenir appartient à ceux qui rêvent trop (Grand corps malade)

Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche (Michel Audiard)

La vie, cette maladie sexuellement transmissible… (Edward Bellamy)

Si l’avortement est un crime , alors la masturbation est un génocide (Anonyme)

Les enfants c’est comme les pets, on supporte surtout les siens (Frédéric Dard)

La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur. (Paul Eluard)

L’homme n’est pas fait pour travailler, la preuve ça le fatigue (Tristan Bernard)

Si la fortune vient en dormant, les emmerdes viennent au réveil (Anonyme)

C’est quand on a vu ta tête que l’on a inventé la cagoule ! (Anonyme)

On a inventé l’alcool pour que les femmes moches puissent baiser (Coluche)

Aussi haut que l’on monte, on finira tous par des cendres (Henri Troyat)

 

Et vous, avez-vous une pensée ou un aphorisme fétiche ?

Madame, Monsieur…

Il fut un temps, un très long temps où les représentants français au concours de l’Eurovision étaient atroces. Mais si l’ Eurovision de la chanson (Poland , 8 points), on a tous connu ça dans notre enfance, sauf que ça continue…c’est ridicule mais quasi mythique !

Mais depuis 2016 et la présence d’Amir, qui depuis a fait un début de carrière fulgurant, ça va mieux !

Et pour cette année, 2018, c’est Madame Monsieur qui va représenter notre pays. Je suis tombé sur la chanson qui s’intitule « Mercy » et je ne sais pas si ça va fonctionner à l’ Eurovision, mais je suis certain que ça va faire un tube en France, elle est jouée sur pas mal de radios, dont NRJ !!

Et j’aime beaucoup ce morceau, la voix de la chanteuse est cristalline, la musique est de la bonne électro pop et les paroles, sont disons peut-être un peu nunuches mais elles ont le mérite d’être claires, engagées et humanistes !

Du coup j’ai écouté d’autres titres du groupe, il y a en a peu , un seul album sorti en 2016 mais, je crois qu’on en entendra un peu parler !  A suivre !

Mercy : le titre en compétition au prochain concours de l’ Eurovision

Partir, un autre titre de Madame Monsieur (que j’aime aussi beaucoup )

L’amie prodigieuse 4, l’enfant perdue d’Eléna FERRANTE – 2018- Gallimard – 0.04€ la page

Alors que Lila est restée à Naples , au quartier, Lénu est partie avec son amant Nino, laissant son mari et délaissant ses filles. Le temps passant, la relation passionnelle avec Nino s’estompe et après avoir revu Lila, Lénu revient à Naples et s’installe dans les beaux quartiers. Elle écrit de plus en plus et se rapproche à nouveau de son « amie prodigieuse », Lila. Les deux femmes vont tomber enceintes au même moment…à Naples.

Voici un petit pitch de l’histoire de départ de ce tome 4 qui clôt ta tétralogie fabuleuse d’ Eléna Ferranté. J’ai attendu longtemps ce livre, un an et j’ai réussi à l’avoir la veille de sa sortie, mais j’ai connu une quasi panne de lecture avec  » L’enfant perdue« , mais pas à cause du roman !

Cette suite et fin est à la hauteur de l’histoire et de la saga d‘Eléna Ferranté et comme tout admirateur du talent de cette auteur italienne, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce dernier volet.

J’ai retrouvé la plume sobre et belle de l’auteur et son talent pour restituer toute la psychologie humaine de ses deux héroïnes. On est encore sur l’amour  haineux qui lie ces deux femmes depuis leur naissance et on retrouve le message et la ligne directrice du récit, à savoir la cause féminine, la tolérance en matière d’identité sexuelle.

Sa réflexion sur la culture, l’intelligence, les idées est aussi l’un des points forts du livre!

Pour produire des idées, il n’est pas nécessaire d’être un saint. De toute façon, les vrais intellectuels, il y en a très peu. La plupart des gens cultivés passent leur vie à commenter paresseusement les idées des autres. Leur énergie est principalement consacrée à exercer leur sadisme pour contrer tout rival potentiel.

Les gens déprimés n’écrivent pas de livres. Ceux qui écrivent ce sont les gens heureux, ceux qui voyagent, sont amoureux et ne font que parler, convaincus que les mots, d’une manière ou d’une autre, arrivent toujours à bonne destination.

Oui mais voilà, je dirais quand même que ce dernier volet de l’amie prodigieuse n’est pas le meilleur de la série, peut-être même le moins bon, mais le moins bon de quelque chose de génial donne quelque chose de beau et de grand.

En fait, il y a globalement un petit souci…alors que les trois premiers tomes vont de la naissance à la fin de la trentaine de Lila et Lénu, il n’y qu’un tome pour arriver à plus de 60 ans. Du coup, Eléna Ferranté se recentre sur les deux femmes au détriment des personnages secondaires et du contexte culturel et social de l’ Italie.

Par contre Naples reste omniprésente…

Etre né dans cette ville – écrivis-je même une fois, ne pensant pas à moi mais au pessimisme de Lila – ne sert qu’à une chose : savoir depuis toujours, presque d’instinct, ce qu’aujourd’hui tout le monde commence à soutenir avec mille nuances : le rêve du progrès sans limites est, en réalité, un cauchemar rempli de férocité et de mort.

Et surtout, elle multiplie les rebondissements à un rythme effréné qui font qu’on ne peut pas s’ennuyer , jusqu’à la toute fin, mais qu’on n’a pas le temps non plus de savourer le moment que déjà on est passé à une autre péripétie. Il aurait fallu un cinquième volet mais je pense qu’après 1800 pages, Eléna Ferranté avait peut-être envie de passer à autre chose.

Voilà, la saga fabuleuse de l’amie prodigieuse est close, moi qui fuit les sagas et les pavés à suite qui n’en finissent pas, j’ai fait une très belle rencontre littéraire avec Eléna Ferranté et je relirai cette auteur, probablement ces ouvrages d’avant l’Amie prodigieuse

Et pour finir, un joli portrait de lila…

Bien qu’elle nous ait toujours tous dominés et nous ait imposé à tous une façon d’être, sous peine de son ressentiment et de sa fureur, elle ressentait en elle-même comme un torrent, et tous ses efforts étaient, tout compte fait, destinés à se maîtriser. Quand, malgré ses calculs et ses plans préventifs sur les personnes et sur les choses, le torrent l’emportait, Lila perdait Lila, le chaos devenait l’unique vérité et elle, si active, si courageuse, s’effaçait terrorisée, elle se réduisait à néant.

souvenirs souvenirs

Il fut un temps où Asphodèle animait son atelier des plumes  (atelier d’écriture, rien de graveleux, vous la connaissez…) et il fut ton temps où j’écrivais des petits textes régulièrement…

Souvenirs souvenirs…première diffusion sur Over Blog le 01 mars 2014…il y a 4 ans !

Avertissement au lecteur : Si vous êtes au bord du gouffre, ne lisez pas ce texte. L’auteur décline toute responsabilité et comme c’est dimanche, ne comptez pas sur moi pour appeler les urgences.

Je me suis inspiré de plusieurs chansons dont je cite des morceaux de paroles à travers mes mots à moi

Petite soeur

Pauvre petite sœur démente ! Tu  voudrais partir à l’aventure ?

Où est-il  ce là-bas, ce continent sans rivage, cet océan sans naufrage ? Tu cherches un ailleurs, un lointain chimérique, mais tu oublies qu’il n’y a pas d’ailleurs…tu sais que ta vie, c’est ici !

La  longue distance est un vol :  elle ne fait aucune différence. On  n’abandonne jamais l’asphalte.  Le goudron ne devient jamais  soierie. Même lors du   dernier voyage, le couffin dans le cercueil  sera « made in China ».

Abandonne petite sœur ! On ne recommence pas, on continue seulement. Tu peux toujours  chercher  le dépaysement, rêver d’une  nostalgie heureuse, d’une existence amnésique.

Au mieux, les jours de soleil, l’améthyste aura la couleur  de tes bleus à l’âme.

Accepte ta mélancolie, porte-la comme un fardeau de plumes.

On pète aussi les plombs en partant   à la découverte de l’inconnu. Ta routine est salvatrice, C’est  un puissant antidote   qui soulage ton corps en anesthésiant les neurones qu’il te reste.

Le seul horizon de l’homme  est le rétroviseur de ses blessures et de ses failles. Or tu fais partie des hommes petite soeur. Sache que les miroirs, contrairement à nous, finissent toujours par réfléchir. Inutile de mettre un coup de poing à ton reflet, il ne mérite pas sept ans de malheurs.

Le paradis blanc n’existe  que dans la chanson : le  poète a trop  donné, ses pianos  ont fini par être usés jusqu’à leurs cordes. Les ours polaires crèvent dans l’insouciance générale.

La banquise a fait banqueroute, occise  par les autoroutes.

Vis ton ennui petite soeur , cette  uniformité que tu sais invincible. Tu es seule, comme les autres…

 

Vous trouvez ça triste ? Morbide? Ok j’entends…

Voici un autre pour la route…d’un autre genre disons…

Nasitude.

Devoirs de vacances : vous définirez les contours de l’immortalité selon Aristote et l’enseignement scolastique.

Aristote ??? Harry  s’ tâte !!!

Pour la seconde fois, à 23 ans, Harry a loupé son bac. Pour se consoler, il mate à longueur de journée les jeunes nones fraîchement recrutées lors des offices à la cathédrale. Il espère qu’elles vont un jour se transformer en vampires. Harry se dit avec lassitude et sans trop de  passion qu’il se laisserait volontiers sucer.

Ne soyez pas choqué(e)s, les créatures à cornettes sont des anges et les anges n’ont pas de sexe…mais cela Harry feint de  l’ignorer. Et puis donner son sang ne lui fait pas peur…c’est dans l’oubli de la douleur que l’on peut accéder au repos éternel de l’âme.

Oui mais voilà, la concupiscence est un péché et le péché d’Harry l’a empêché de choper le repech et d’empocher son fichu bac. Je vous le rappelle au cas où la mémoire de votre cerveau vous causerait des trous de lucarne…

Harry tourne en rond, comme tous ceux qui ne rentrent dans aucun cercle.

Moralité : n’est pas Tarzan qui veut,  à trop se tripoter la liane, on finit par se retrouver dans la jungle.

 

En attendant pas Bojanglès mais Ferranté…

Coucou !

Normalement devait paraître aujourd’hui ma chronique sur le tome 4 de l’Amie Prodigieuse d’ Eléna Ferrante. J’ai fait les yeux doux à la libraire pour l’avoir la veille de sa sortie et j’ai donc  commencé à le lire le 17 janvier. Et là, nous sommes le 4 février quand j’écris ces lignes et je n’ai lu que…320 pages en 18 jours.

Voilà, un an que j’attendais ce livre, il est top et ça ne passe pas, enfin au compte goutte…la panne de lecture. Et le pire c’est que j’ai derrière, plein de nouveautés que j’ai vraiment envie de lire !  Bref, suis dégoûté !

Alors en attendant la fin de cette lecture, histoire de parler de livres, j’ai été voir le top 20 des ventes actuelles d’après Datalib, au 5 février 2018.

Je me permets quelques commentaires perfides…

  1. l’Amie prodigieuse 3  (Houla, les droits d’auteurs… c’est loin Panama ?)
  2. l’Amie prodigieuse 4 (punaise, elle va en payer des impôts Eléna…finalement la Suisse…)
  3. Pierre Lemaître : couleurs de l’incendie ( pin pon)
  4. Delphine de Vigan : Les loyautés (il paraît  qu’elle va écrire la fin et la publier dans le tome 2…)
  5. l’Amie prodigieuse 1 ( Et les îles Caïman???)
  6. Jean Dormesson : Et moi je vis toujours (pas vraiment Jean , par contre vos héritiers oui…)
  7. Jean Teulé : Entrez dans la danse (non merci, pas le moral, panne de lecture, temps pourri, mais quand même, je ne suis pas désespéré à ce point ! )
  8. Paul Auster : 4 3 2 1  (0)
  9. Isabelle Carré : Les rêveurs (je trouve rien de mal à dire…j’aime beaucoup cette actrice et je le lirai…)
  10. Au revoir là-haut ( Le film de Dupontel est top !! )
  11. Eric Vuillard : l’Ordre du jour (dommage qu’il soit imprimé, autrement ça faisait un super joli carnet…)
  12. Marguerite Duras : La douleur (rien que  de lire le titre et l’auteur, j’ai envie d’avaler 2 Doliprane)
  13. David Foenkinos : Le Mystère Henry Pick ( Et non pas l’inverse)
  14. Philippe Delerm :Et vous avez eu beau temps (à peu près la même intensité qu’un bulletin météo…très cher  à la page ce genre de livre  )
  15. Romain Gary : La promesse de l’aube ( rien à voir avec l’ Eglise)
  16. l’Amie prodigieuse 2 (Eléna, sinon le Luxembourg ??? )
  17. Alice Zéniter : l’ Art de perdre (la première place du classement peut-être??? )
  18. Roy Arundhati : Le ministère du bonheur suprême  (hein ???)
  19. Olivier Bourdaut : En attendant Bojanglès (j’écrirais bien un autre livre…)
  20.  Olivier Bourdaut :Pactum Salis  (s’il pouvait autant se vendre que le premier…)

Et j’ai repéré aussi dans le classement des 100 meilleures ventes, Gaëlle Josse et Frédérick Beigbeder !

Voilà voilà…allez zou, je retourne lire !!

C’est en janvier…

C’est en janvier qu’est arrivée 2018, l’air de rien, sur un pont à Londres, en regardant un feu d’artifices de loin… I love London !

C’est en janvier que j’ai amassé dans ma PAL plein de livres qui me tentent vraiment, mais que je rencontre des difficultés pour arriver à lire, ce n’est pas une panne de lecture mais pas loin…en 10 jours je n’ai lu que 220 pages du livre d’Eléna Ferrante…

C’est en janvier que Django (alias « erreur de casting » 😀 :D) est arrivé dans mon foyer façon tsunami…

C’est en janvier que j’aurais dû travailler un jour par semaine à mon projet d’écriture sur les Brontë…mais finalement, ce ne fut qu’un jour dans le mois, retard d’allumage !

C’est en janvier que j’ai réservé notre prochaine semaine de vacances en Corse, dans la région du Cap Corse cette fois, il me tarde…

C’est en janvier que j’ai eu des nausées pendant quelques jours, ce qui ne m’arrive jamais d’ordinaire…

C’est en janvier que je n’ai pris aucune résolution pour l’année à venir, comme chaque année d’ailleurs.

C’est en janvier qu’est sorti , un peu en catimini, un nouveau single de Mylène Farmer…vraiment pas terrible à mon goût.

C’est en janvier que j’ai parlé de Trance music sur ce blog, et qu’il y a eu 2 fois plus de commentaires que sur une chronique de livre… 😀

C’est en janvier que je me dis que février aura sa revanche (avec plein de crêpes :D)