La playlist de MTG

En ce moment dans QUOTIDIEN, il y a une rubrique sur la playlist des invités. On leur demande de répondre en gros aux questions suivantes (que j’ai un peu adaptées…) . Je ne suis pas invité dans l’émission mais je vais quand même le faire et je vous engage à reprendre ce petit tag sur votre blog si vous en avez envie (notez que ça  ne prend que  10 minutes et que ça fait un article !!!)

Voici mes réponses !

 

Quel morceau écoutez-vous en boucle en ce moment ?

Le morceau que j’entends en boucle à la radio et qui me va bien  c’est le duo Vianey et Maître Gimms : Si je vous gêne….j’adore les paroles et ce duo improbable fonctionne…

Quel est pour vous, la plus grande chanson de tous les temps ?

Je n’en ai pas vraiment une, mais au niveau de l’artiste de tous les temps oui alors voici ce que je propose :

Quel est le meilleur morceau pour s’éclater ?

Je ne sais pas, il y en a tellement…je n’arrive pas à répondre, trop de titres me viennent en tête…allez disons quand même celui-là !

Quel morceau feriez-vous entendre en boucle pendant 3 heures  à votre pire ennemi(e)?

Un morceau en particulier je ne  sais pas,  mais disons l’intégrale de Calogéro ou les plus grands tubes de Piaf (du coup, mon pire ennemi ne fréquentant pas ce blog, je ne mets pas de vidéo…)

 

Quelle chanson ringarde aimez-vous écouter et réécouter ?

Celle là…

Quel artiste ou quel style de musique pour partir sur une île déserte qui vous offrirait la possibilité d’écouter à volonté un seul artiste ou un seul style de musique?

La trance sans hésiter, parfait pour l’île déserte….comme ce titre parmi d’autres…dans le genre uplifting…

 

Rencontres de type 2.0

Depuis que j’ai créé ce blog , le meilleur que je connaisse, j’ai bien progressé socialement d’un point de vue vie 2.0 ! Je n’ai toujours pas d’ami(e)s dans la real life…quoi que, du coup….mais en 2.0 ça va pas si mal !   Et  donc du coup, j’ai rencontré déjà pas mal de blogueuses qui donc existent vraiment dans la vraie vie !! Mais comme vous allez le voir, beaucoup ne bloguent plus aujourd’hui, pour des raisons diverses et variées. La bloguo est moribonde, enfin le petit club que je fréquente…

En premier j’ai rencontré Asphodèle, forcément, grande prêtresse et Star incontestée de la blogo. La première fois c’était chez elle, en Vendée, lors d’un passage vers la Bretagne pour les vacances d’été. Depuis, on est vraiment amis et les rencontres se sont multipliées…trop de bons souvenirs pour en raconter…si peut-être quand même le super kir à la liqueur de cassis de sa maman, que si t’en bois 2 tu pars direct aux urgences !

J’ai aussi rencontré Guilan, qui ne blogue plus. Nous avons mangé des galettes et des crêpes , c’était à Saint Malo. Nous avons aussi bu du cidre.

Ensuite, j’ai rencontré Syl, qui blogue toujours. Oui oui, la douce et moi avons été reçus comme des princes au château et je dois dire que la comtesse sait accueillir ses invités. Après le week-end, La Douce et moi avons entrepris un jeûne de 3 jours pour retrouver un équilibre…il y a des liens d’amitié qui se sont créés, même si depuis, on ne s’est jamais revus.

J’ai aussi rencontré Somaja, qui ne blogue plus non plus.  2 fois, la première nous avions mangé en terrasse en Ariège, en août, avant que ne se déclenche un orage monstrueux, avec carrément un glissement de terrain sur la route empruntée par Somaja by night, pour rejoindre son lieu de villégiature. La seconde fois, ce fut chez la Comtesse et pour elle aussi, le jeûne s’est imposé. Pareil que pour Syl, de vrais liens d’amitié mais on ne s’est plus vus depuis longtemps…

Un été, j’ai aussi rencontré laure, qui ne blogue plus, également en allant en Bretagne. On a mangé des crêpes et galettes en terrasse, sur une jolie place d’Auray, lui même étant un très beau village breton. On a bu du cidre…

Et puis, j’ai rencontré une autre Star de la blogo, Galéa, à Nice la première fois, quand j’allais voir l’exposition consacrée à Charlotte Salomon (découverte dans le livre de Foenkinos). Nous avons marché pendant 1h30 ou 2 heures. La seconde fois, c’était pendant des vacances dans le Mercantour, un déjeuner en terrasse, très agréable. Galéa, (qui est un peu une arnaque, comme tous les blogueurs et blogueuses, pas du tout une loseuse malgré ses dires)  ne blogue plus non plus. Pas vus non plus depuis 2016.

Ensuite j’ai rencontré Emilie, la Star de….mon blog… ben oui on peut pas être toujours premier partout :D, 2 fois, chez elle la première fois lors d’un week-end prolongé en Haute Savoie et une seconde fois aussi lors d’une semaine de vacances en Haute Savoie, à Yvoire , un superbe village frontalier de la Suisse.  Nous sommes complices et assez proches aujourd’hui…dommage d’habiter si loin l’un de l’autre. Si j’avais eu la poste à Annecy, elle aurait pu m’initier à la contrebande de chocolat suisse (voir d’autres choses, j’ai vu des sacs à dos et des valises étranges chez elle…) et j’aurais pu superviser bénévolement ses entraînements de Hula hop, tout en croquant du chocolat. Je suis encore plus  deg.

Et j’ai aussi rencontré Valentyne, la jument verte…sur les mêmes périodes qu’ Emilie ! D’ailleurs la première fois c’était chez Emilie et la seconde c’était à Annecy, dans un petit resto genre brasserie très sympa. Elle n’a pas mangé du cheval, enfin d’un point de vue culinaire…et si j’avais vu le poste à Annecy, autant on aurait été voisins !

Enfin, last but non least, j’ai rencontré Sido, qui ne blogue plus non plus. C’était à Metz, dans un super restau italien, un jour de beau temps…et surtout, un jour où elle n’était pas en vacances…

Et pour être complet, j’ai aussi eu Célestine , autre Star de la blogo et Soène au téléphone, mais nous ne nous sommes pas encore rencontrés. Et j’ai failli rencontrer Seia (Audrene) , qui ne blogue plus non plus,  toujours en Haute Savoie…oui je fais aussi un carton dans le 74, mais je sais que ce n’est que partie remise vu que je vais souvent voir le Mont Blanc, j’en ai besoin…

Et maintenant, en ligne de mire, j’ai Sandrion, étant donné que nous sommes proches géographiquement, c’est bien la première fois d’ailleurs qu’il y a une blogueuse proche dans mon périmètre géographique !

Et puis, cet été, je vais en vacances en Normandie avec La Douce !! Alors, j’espère voir des normandes, j’en connais 3,  Val, Estelle et Nina, qui sont dans le dernier top des commentatrices du blog et qui toujours bien actives sur la blogo !

 

 

Arrête avec tes mensonges de Philippe BESSON – 2017 – 10/18 (poche)

 

Il y a environ 30 ans, le narrateur, Philippe Besson tombe follement amoureux d’un élève du lycée de province où il est scolarisé : Thomas Andrieu. Les deux tourtereaux sont en terminale, dans des classes différentes et vont vivre une passion cachée et brûlante. Une fois le Bac en poche, Thomas reste chez ses parents pour s’occuper de la ferme familiale alors que Philippe part faire des études à Bordeaux. Leur relation s’arrête…

On s’habitue à tout, y compris à la défection de ceux à qui on se croyait lié pour toujours.

Cela faisait un moment que je voulais découvrir Philippe Besson, mais son côté très médiatique me freinait un peu. J’avais tort, Arrête avec tes mensonges est un court livre dense, sincère, beau, poignant , émouvant et probablement indispensable pour l’auteur, il semble qu’une grande partie de son oeuvre, constituée uniquement de fictions, soit irrémédiablement liée à ce premier amour.

Et Besson, par des mots simples , réalise avec tact et sensibilité à tout dire sans trop en dire, comme s’il disséquait les sentiments, l’amour, et la perte de cet amour.

Nous ne retrouverons pas ce qui nous a poussés l’un vers l’autre, un jour. Cette urgence très pure. Ce moment unique….tout s’est distendu, tout est reparti dans des directions différentes, tout a éclaté, à la manière d’un feu d’artifice dont les fusées explosent au ciel nocturne dans tous les sens et dont les éclats retombent en pluie, et meurent à mesure qu’ils chutent et disparaissent avant de pouvoir toucher le sol, pour que ça ne brûle personne, pour que ça ne blesse personne, et le moment est terminé , mort, il ne reviendra pas ; c’est cela qui nous est arrivé.

C’est une histoire impudique racontée avec beaucoup de pudeur, enfin c’est ce que moi j’ai ressenti. Pas de complaisance ni de pathos, pas de revendications politiques, juste les sentiments, le premier vrai amour et son impact sur toute une vie d’homme.

La première partie du livre, qui raconte l’amour entre les deux jeunes hommes  dans le contexte des années 80 n’est pas éblouissante. Mais j’ai beaucoup aimé la description des deux amants. D’un côté il y a Thomas, qui est pétri par la peur, les peurs et qui n’assume pas son statut d’homosexuel et de l’autre il y a Philippe, qui lui n’a pas vraiment de peurs, question d’éducation et de parents qui ont bien fait leur job.

Je me demande si la froideur des pères fait l’extrême sensibilité des fils.

Les secondes et troisièmes parties plus courtes, se passent 10 ans après et 30 ans après et réservent beaucoup d’émotion pour le lecteur.

Voilà, test concluant en ce qui me concerne,  j’ai beaucoup aimé Arrête avec tes mensonges je vais me procurer d’autres titres de Philippe  Besson, des romans cette fois ci, mais qui tournent autour de l’emprise de Thomas Andrieu.

Et je termine avec cet extrait…que je dédie à Emilie qui m’a offert ce beau livre.

Le sentiment amoureux, il me transporte, il me rend heureux. Mais il me brûle aussi, il m’est douloureux, comme sont douloureuses toutes les amours impossibles. Car de cette impossibilité j’ai une conscience aiguë. La difficulté, on peut s’en accommoder ; on déploie des efforts, des ruses, on tente de séduire, on se fait beau, dans l’espoir de la vaincre. Mais l’impossibilité, par essence, porte en soi notre défaite.

 

 

Carnet de bord d’un loser mélancolique probablement dépressif chronique – 1

Bon va  falloir un peu attendre avant que je vous montre mes fesses sur ce blog mais en attendant, je vais raconter un peu ma vie. Je n’ai pas le talent de Beigbeder dans son Journal d’un égoïste romantique , mais c’est un peu dans cet esprit là disons.

Allez zou, let’s go !

Vous vous souvenez de mon projet d’écriture autour des Brontë ? En fait j’envisageais de reprendre mes études en 2018, de faire un doctorat pour écrire une thèse sur le sujet…tout en travaillant.  J’ai passé 3 mois à temps partiel , libérant le vendredi pour préparer le terrain et la rentrée prochaine. Résultat des courses, j’abandonne, impossible à faire en travaillant, très difficile quand on n’est pas de ce milieu et puis trop compliqué pour moi…j’ai beau savoir plein de choses et avoir lu beaucoup sur les Brontë, quand j’ai essayé de lire des morceaux de thèse sur Emily et WH (mon sujet envisagé), je n’ai rien compris à ce que je lisais et le peu que j’ai compris ne m’a pas du tout intéressé. Ecrire un jour sur les Brontë reste dans ma tête, mais pas une thèse… Bref, je lâche l’affaire et du coup, je suis en recherche de poste pour pouvoir quitter l’Ariège et mon travail actuel…c’est donc un loupé et une fuite mais la fuite est parfois salutaire voire plus…

Et voici donc un épisode de cette recherche d’emploi…

Mardi 20 mars 2018

« Vous avez fait un bon entretien mais la personne retenue est un agent du territoire que l’on connaissait pour son travail de qualité et ses bonnes relations managériales.
Nous avons donc sécurisé le recrutement ce qui ne remet pas en cause vos compétences. »

Ceci est la réponse d’un recruteur auprès de qui j’avais postulé pour quitter l’Ariège et mon employeur actuel. Dommage Eliane ! Je finis second sur ce recrutement, j’ai eu l’information dans le premier mail du recruteur qui m’annonçait que je n’étais pas pris.

Bon, je viens juste de me remettre en recherche de poste, c’était la première offre à laquelle je répondais, mais ce poste était pour moi, je veux dire que j’avais le bon profil, la motivation, le type de structure était celle que je vise et en plus c’était à Annecy, il y a plus moche comme endroit pour vivre.

Ce n’est qu’une réponse négative mais il y avait un contexte au moment où j’ai vu l’offre d’emploi et que j’ai candidaté qui aurait pu (dû ?) me permettre de réussir ce recrutement.

La seconde place…c’est un peu le résumé de l’histoire de ma vie, enfin du sentiment ressenti par moi concernant le déroulé de l’histoire de ma vie…la seconde place ou disons, ne  quasiment jamais être à la première . Une sorte de Raymond Poulidor de l’existence.

Si tu ne sais pas qui est Raymond Poulidor, c’est que tu es jeune et tant mieux pour toi lecteur ou lectrice.

En gros c’était un coureur du Tour de France des années 60 70, qui avait la particularité de ne jamais gagner d’étapes au Tour de France  et d’arriver second quasiment tout le temps, ce qui dans le cyclisme, à supposer qu’il ne se soit pas dopé comme le veut la légende est déjà pas mal. Oui mais voilà, ça l’a rendu sympathique et célèbre mais peut-être que le Raymond, il aurait aimé être de temps en temps sur le podium…

C’est drôle, d’un point de vue professionnel, j’avais déjà vécu cela en 2009, lorsque je venais d’avoir mon concours de fonctionnaire et que je cherchais mon premier poste. J’avais même passé 2 entretiens en 10 jours à l’époque et on m’avait dit à peu près la même chose…

Vous me direz, bah le boulot c’est pas grave, du moment qu’on en a un et qu’on est pas malheureux dans les conditions de travail (ce qui est mon cas), ce qui compte c’est la vie hors boulot…

Oui mais la seconde place , ça use quand c’est depuis tout petit et que ça se poursuit…

Et je ne fais pas de cyclisme, je hais les cyclistes…

Résultats du sondage.

Article express pour vous annoncer le résultat du sondage sur la dernière gazette du blog. Il y a eu 35 votes exprimés…et voici donc ce que vous aimeriez trouver davantage sur ce blog:

  1. Que je raconte ma vie : 29%
  2. Que je raconte des trucs nases mais drôles : 26% (en fait c’est un peu la même chose que le 1 non ???)
  3. Que je parle plus de culture : 17%. Au moins c’est clair, ce blog n’a jamais été et ne sera jamais un blog culturel !
  4. Que je montre mes fesses : 14% quand même…je le ferai un jour !

Et donc, dès demain , ne ratez pas un article fleuve où je raconte ma life…va falloir faire péter les statistiques et les commentaires !! Warf !!

A demain !

Vers la beauté de David FOENKINOS- 2018 – Gallimard – 0.08€ par page.

Antoine Duris est un jeune maître de conférence, réputé et suivi, à l’école des Beaux-Arts de Lyon. Un jour, il demande au Directeur de l’école de pouvoir quitter son poste immédiatement et il organise sa fuite vers Paris, où il se fait engager comme gardien de salle au Musée d’Orsay. Pour tous ses proches, il s’est officiellement coupé du monde et de son travail pour pouvoir écrire un roman. Sa soeur, qui le connaît mieux que quiconque, sait qu’il a inventé cette histoire et qu’il a autre chose derrière cette brusque décision…

David Foenkinos réinvestit le domaine de la Peinture, après Charlotte , comme s’il n’arrivait pas à sortir de cette obsession et on croise dans ce roman, une jeune peintre, Camille, dont on ne peut s’empêcher de penser que c’est une soeur de Coeur de Charlotte.

Antoine se demandait si ce n’était pas trop triste d’être enfermée ainsi dans un cadre . Après tout, certains croient en la réincarnation ou en la métempsycose; serait-il si incongru qu’un tableau puisse porter en lui les vibrations de la personne peinte ?

Vers la beauté porte bien son titre…c’est exactement ça : Foenkinos a voulu raconter une histoire de résilience , de guérison par l’art, en l’occurrence ici la peinture, à travers ses deux personnages principaux , Antoine le professeur d’art et Camille, la lycéenne hyper douée en peinture.

Elle comprenait la puissance cicatrisante de la beauté. Face à un tableau, nous ne sommes pas jugés, l’échange est pur, l’oeuvre semble comprendre notre douleur et nous console par le silence, elle demeure dans une éternité fixe et rassurante, son seul but est de vous combler par les ondes du beau.

J’ai retrouvé David Foenkinos avec beaucoup de plaisir comme toujours. C’est le genre d’auteur qu’on arrive à lire quoi qu’il se passe dans notre existence et qui nous fera justement toujours du bien.

Vers la beauté est une belle histoire qui aborde des sujets graves avec légèreté, mais sans beaucoup de fantaisie ici car le fond est noir.

Or c’est là que je suis resté un peu sur ma faim…une histoire avec un fond si grave aurait mérité d’être plus aboutie. Le rythme est parfait, l’histoire est cadrée dès le début, mais justement trop. J’ai connu David Foenkinos plus inspiré, les situations sont trop prévisibles et le traitement est souvent superficiel , j’ai eu du mal à croire à certaines choses et à certaines situations.

La fin sous forme l’épilogue n’est pas très convaincante non plus.

Il reste le style et l’enthousiasme de l’auteur, ses fans vont aimer ses détracteurs vont encore penser que ce n’est pas un grand auteur…personnellement je suis entre les 2, enfin plutôt fan, et je conseille ses 2 derniers opus, Le Mystère Henri Pick, sur l’art également et bien entendu, s’il en reste encore qui ne l’ont pas lu, Charlotte.

Et pour terminer, trois belles pensées de l’auteur…

Certaines personnes ont le pouvoir de vous fixer entièrement, totalement, dans une dévotion du présent.

Quiconque d’un tant soit peu dépressif connaît cet état où l’esprit se focalise d’une manière démesurée sur une tâche concrète. On peut panser une plaie psychique par la répétition d’un geste mécanique, comme si le simple fait d’agir ,y compris  de façon dérisoire , permettait de réintégrer la sphère des humains utiles.

La curiosité délimite le monde des vivants et celui des ombres.