Une femme , quittée par son amant à Paris vide son compte en banque et se réfugie à Venise. On est en décembre, et l’héroïne habite dans une petite pension , tenue par Luigi. Elle va croiser un jeune couple de danseurs et un prince Russe âgé , les trois pensionnaires du moment. Et également un libraire énigmatique, amoureux de Venise et des belles lettres…
Ha l’amour…Ha Venise…Ha Claudie Gallay, et enfin un coup de coeur littéraire pour ce court roman
Il y a deux personnages clés dans Seule Venise. Evidemment, il y a la ville, encore plus belle et envoûtante en hiver, quiconque est déjà allé là-vas aura envie d’y retourner sur le champ. Et pour les autres, je parie que vous envie d’aller voir pour voir si vous ressentez les ressentis du lecteur. Et puis, Venise se marie tellement bien avec la solitude et l’abandon, qui sont les états d’âme de l’héroïne lorsqu’elle débarque à la gare de Venise.
Et puis bien entendu, il y a cette femme, dont on sait très peu de choses, qui est banale, ordinaire, qui vit un chagrin d’amour on ne peut plus répandu. Oui mais voilà, sans s’en rendre compte, comme à chaque fois avec Claudie Gallay, on s’attache par petite touche au personnage, on ressent de l’empathie et une sorte de proximité avec elle. Sans parler des personnages secondaires qui sont très réussis, particulièrement ce vieux prince russe, lui même exilé à Venise par amour. Mais aussi Carla, la danseuse…
Elle est jeune, vingt-cinq ans à peine. La peau de ses paupières est fine, bleue à force de transparence, comme les yeux des tous jeunes enfants. Les yeux, c’est la seule chose qui ne grandit pas chez l’être humain, de la naissance à la mort.
D’ailleurs le sentiment amoureux est omniprésent dans Seule Venise, et là aussi, la ville ne fait que d’exalter ou l’exacerber.
Je m’assoie près de vous. Il est des êtres dont c’est le destin de se croiser. Un jour ils se rencontrent. On est de ceux-là. Je crois qu’on est ensemble, déjà. Qu’on a sa place dans la vie l’un de l’autre. Même s’il ne se passe rien. Même si l’on ne se touche pas. Même si vos mains.
Enfin, au terme de ma lecture, je fais toujours le même constat concernant Claudie Gallay : comment peut-elle arriver avec aussi peu de mots, de phrases complexes à toucher autant le lecteur? Comment arrive-telle à faire du beau avec du rien…c’est un mystère, peut-être celui de l’écrivain, le vrai…je ne sais pas mais ce que je sais c’est que je vais enchaîner avec un autre roman de l’auteur d’ici la fin de l’année, ce sera le troisième et si ça se trouve même pas le dernier…
Il faut que les gens meurent pour comprendre à quel point on les aime.
Il faut cela.
On cesse alors d’attendre d’eux
et les choses deviennent plus faciles.
On attend trop des vivants vous ne croyez pas ?
Je vais peut-être écrire à mes enfants.
Ce qui m’ennuie c’est qu’à l’époque Télérama avait aimé…tout fout le camp…
« Grâce à des phrases courtes pour dire la solitude et de lentes déambulations, l’auteure détourne les clichés vénitiens, pour redonner vie aux fantômes de la lagune ».
Aaaah, je suis ravie de de coup de coeur ! L’un de mes favoris de Claudie Gallay. Comme toi, j’ai adoré la galerie de personnages, la sobriété de l’écriture, et puis Venise… hum, je confirme, l’hiver, toute une atmosphère, magique, ailleurs.
De toute manière, c’est mort, j’ai vraiment envie d’y retourner maintenant !! Et donc je vais poursuivre avec Claudie Gallay !
C’est un bon souvenir de lecture. J’aime l’atmosphère des livres de Claudie Gallay, même si je n’en lis pas trop à la suite pour ne pas me lasser.
Oui , atmosphère est le mot juste…de mon coté, je vais poursuivre !
Je garde de ce roman le souvenir d’une atmosphère envoutante. Pour poursuivre ta découverte de l’auteur, je te conseille « La beauté des jours », son dernier roman. Certains ont été agacés par l’attitude de l’héroïne. Moi, je l’ai beaucoup aimé. Sinon, il y a « Une part de ciel » dans lequel on retrouve l’ambiance si particulière de l’auteur.
Beaucoup aimé aussi La Beauté des jours et encore plus les Déferlantes, je note donc Une part de ciel…
Coucou MTG
J’ai trop de choses sur le grill…
Mais à te lire, voilà un livre qui devrait te remettre en voie de bibliophilie 😀 😀 😀
Bisous
Oui, ça va mieux pour les lectures, je vais encore lire cette auteur prochainement !
Fais attention ça va cramer je sens… 😀
😀 😀 😀
C’est mon préféré de l’auteure, elle restitue très bien la ville.
Et si tu devais m’en conseiller un autre, hormis Lés Déferlantes et son dernier, que j’ai lus aussi ????
Hello Mindounet
Tout d’abord une remarque que je me fais, je glisse vers la sortie de ton Top 5 😥
C’est dur… 😆
Pour ce livre, je pense que tout cela se doit au Talent avec un grand T de Claudie Gallay, tout simplement !
Le titre et l’Auteur me séduisent, ainsi que ton billet. Je le note illico 😉
Bonne semaine et gros bisous
Je n’ai aucune idée pour le top 5 , je ne l’ai pas regardé depuis des semaines, mais c’est pas sûr, car il établit le classement sur les 1000 derniers commentaires et pas seulement sur les dernières semaines !
Super pour l’auteur , tu devrais aimer !!
Tu me rassures, Mindounet 😆
Je m’accroche mais je glisse !!!
Moi aussi, j’y retournerais volontiers à Venise 😆
Gros bisous d’O.
Pourquoi pas, tu as le temps d’y aller en plus et hors saison…allez Zou 😀
Je l’ai lu à Venise: je sais…j’ai la classe !! 😉 Et il m’a beaucoup touchée. Une très belle lecture (comme toi, je n’en reviens pas: d’habitude je n’ai absolument pas les mêmes goûts que Telerama 😉 )
Tu n’es pas la seule à l’avoir lu à Venise…de mon côté je ne lis jamais en vacance, sauf les guides et les prospectus !
Une auteur qu’il serait bon que je relise un jour.
Si tu avais aimé oui !
J’avais aimé, mais je n’ai pas lu depuis très longtemps.
Essaye Les Déferlantes si tu ne l’as pas déjà lu, j’avais vraiment beaucoup aimé !
J’ai lu les déferlantes, justement.
Je suis allée deux fois à Venise, donc je vais peut-être commencer par celui-ci pour faire connaissance avec Claudie Gallay.
Bon choix, moi j’ai eu très envie d’y repartir sur le champ… 😀
On y découvre toujours quelque chose. J’y suis allée à deux ou trois ans d’intervalle et j’avais l’impression de la découvrir (au lieu de redécouvrir).
Cela j’en suis persuadé…
J’avais aimé aussi même si ses déambulations dans Venise m’avait frigorifiée 🙂
mouhaha : « Ce qui m’ennuie c’est qu’à l’époque Télérama avait aimé… » Si tu as les mêmes gouts que Télérama où va-ton (je précise que j’ai été abonnée à Télérama 10 ans 🙂
Nan mais justement, à l’époque où j’étais cinéphile, j’avais des goûts exactement contraires à eux et souvent c’est pareil pour les livres…là je comprends pas !
Oui l’hiver à Venise doit être rude entre l’humidité et les vents, mais ça doit être beau aussi !
j’avais adoré et en plus, j’avais eu la chance de lire le roman à Venise! Top!!!
Ha ha, tu avais calculé le coup !! Ben oui, ça doit le faire comme ça !
J.avais lu « les déferlantes » et j’avais beaucoup aimé. Des phrases simples courtes et une grande précision. En plus ça se passait dans la presqu’île du Cotentin, belle région !
J’aime bien ta remarque sur Télérama !!!
Bon week-end
Oui, les déferlantes m’ont donné envie d’aller voir le cap de la Hague !! Je vais poursuivre avec Claudie Gallay. Télérama, je comprends toujours pas leur avis, c’est par le genre d’auteurs de la maison…:D