Il faut écouter dans l’urgence parce que le silence n’est jamais loin.
Justine à 21 ans, elle est aide soignante à la maison de retraite de Milly, le village de son enfance où elle habite depuis toujours. Ses parents sont morts en même temps que ceux de son cousin Jules, dans un accident de voiture lorsqu’elle était petite. Justine et Jules vivent toujours chez leurs grands-parents. La jeune femme se passionne pour son travail et ses « oubliés du dimanche » et noue une relation particulière avec Hélène, une pensionnaire qui tenait autrefois le café de Milly, avec Lucien. Hélène va confier sa vie à Justine, et ces confessions bouleversantes vont pousser Justine à s’interroger sur sa propre famille…et sur elle même.
Ce que je ne trouve pas joli chez moi, je me dis qu’un jour ce sera la beauté de quelqu’un. Quelqu’un qui m’aimera et qui deviendra mon peintre. Ce sera celui qui me continuera. Qui me fera passer du brouillon au chef d’oeuvre si j’ai une grande histoire d’amour. On est tous le Michel-Ange de quelqu’un , le problème c’est qu’il faut le rencontrer.
Premier livre de ma série, j’achète au feeling en furetant dans la librairie et je lis des premiers romans.
Hé bien, ça va m’encourager à poursuivre , j’ai littéralement dévoré et adoré cette histoire et la façon de la raconter de l’auteur. Pourtant, la dédicace à Claude Lelouch m’avait un peu refroidi, je ne supporte pas ses films ni lui même !
Valérie Perrin est tout d’abord une grande raconteuse d’histoire, et là aussi c’est paradoxal car elle est scénariste et les scénarios et Lelouch…mais je m’éloigne encore du sujet !
Plus sérieusement, Les oubliés du dimanche est une histoire totalement maîtrisée, qui sait tenir en haleine le lecteur et toucher sa sensibilité. Il ressort beaucoup de dimension humaine dans ce récit qui mélange aujourd’hui , la période de la seconde guerre mondiale et les années 80.
C’est avant tout une grande histoire d’amour, enfin même plusieurs belles histoires d’amour que Valérie Perrin arrive habilement à relier entre elles. L’auteur sait émouvoir son lectorat sans toutefois en faire des tonnes.
Sa vie était foutue. Comme la machine à laver. Elle le savait qu’elle était foutue, bien avant que Marcel ne vérifie « une dernière chose ». Et quand la vie est foutue, on ne tremble plus, on ne pleure plus, on hait.
Son style est simple mais j’y ai trouvé beaucoup de sensibilité et beaucoup de poésie, dans le bon se,s du terme…du genre en lisant je me suis dit souvent » Waouh c’est beau ! »
Elle lui affirme que chaque être humain est relié à un oiseau . Et que certaines personnes ont le même. Il suffit d’observer le ciel pour voir que son oiseau n’est jamais loin. Elle dit que les oiseaux ne meurent pas, qu’ils se donnent à l’infini. Dès qu’on met un oiseau en cage, un homme devient fou.
En résumé, j’ai passé un moment magnifique et Les oubliés du dimanche m’a rappelé un peu Le Confident d’ Hélène Grémillon que j’avais adoré à l’époque. Ce premier roman est parfait pour une lecture d’été .
Et cette petite dernière que j’aime beaucoup…
» Tu sais pourquoi Lucien n’a jamais voulu m’épouser? Parce que l’alliance encercle le seul doigt qui possède une veine aillant vers le coeur ».
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