Mind The Gap de A à Z

Tag vu chez Caroline, l’irrégulière, que l’on ne présente plus, et  que j’ai eu envie de reprendre, peut-être plus rapidement qu’elle qui a fait quelques très belles réponses…

A pour « auteur » : l’auteur(e) dont tu as le plus de livres :  alors je pense que c’est Jean-Philippe Blondel ou David Foenkinos. Faut dire qu’ils publient souvent tous les deux !

B pour « best » : la meilleure suite de série : alors comme je ne lis quasi jamais des séries, je dirais le tome 3 de la série d’Eléna Ferranté.

C pour « current » : ta lecture en cours : je suis sur le premier livre de Joël Dicker, les derniers jours de nos pères, que je trouve génial. Très différent de Harry Quebert et les Baltimore sur le sujet.

D pour « drink » : la boisson qui accompagne tes lectures : aucune , sinon je fais pipi tout le temps et je perds en productivité de lecture… 😀

E pour « e-book » : e-book ou roman papier : papier, et c’est définitif, les écrans, c’est pas pour moi !

F pour « fictif » : un personnage fictif avec qui tu serais sorti au lycée : bah Anna Karénine…c’est elle ou rien, non mais ho !

G pour « glade » : un roman auquel tu es content d’avoir laissé une chance : Le soleil des Scorta de Gaudé, grâce à Asphodèle ou encore Marie Laberge.

H pour « hidden » : un roman que tu considères comme un joyau caché : Le caillou de Sigolène Vinson, qui en est vraiment un, façon pierre précieuse.

I pour « important » : un moment important dans ta vie de lecteur: quand j’ai commencé à bloguer peu être…ou quand j’ai pu écrire une phrase des Hauts de Hurlevent pour faire un nouveau manuscrit 200 ans après, et cela dans la maison d’Emily Brontë.

J pour « juste » : le livre que tu viens juste de finir : ben le dernier roman de Sigolène Vinson, Maritama, qui est ma dernière chronique et mon dernier coup de coeur.

K pour « kind » : le genre de roman que tu ne liras jamais : jamais est un bien grand mot , disons que je ne lis ni polar, ni BD, ni roman historique et surtout pas les classiques français bien chiants qu’on se cogne au lycée !

L pour « long » : le plus long roman que tu aies jamais lu : Je ne suis pas certain, peut être Belle du Seigneur, plus de 1000 pages en poche, lues 2 fois à courte distance d’ailleurs tellement ce livre est un uppercut !

M pour « major » : le livre qui t’a causé le plus gros « hangover » : je ne sais pas ce que signifie exactement « hangover » mais je vois l’idée. Vraiment, pas facile de répondre à cette question mais je ne vois que Les Hauts de Hurlevent pour  cette réponse!

N pour « nombre » : le nombre de bibliothèques que tu possèdes : une seule au sens de vraie bibliothèque, fermée et jolie, où il y a tous mes livres d’auteurs anglais.  Mais à côté de ça, il y a 4 étagères , 2 en bas (une pour les romans et une pour les livres sur la montagne, les trains, les Alpes)  et 2 en haut (une pour les romans et une pour les guides de voyages)

O pour « one » : un roman que tu as lu plusieurs fois : il y en a beaucoup, disons Les heures souterraines de Delphine de Vigan.

P pour « préféré » : ton endroit préféré pour lire : mon canapé, d’ailleurs je ne crois pas vraiment lire ailleurs que sur des canapés !

Q pour « quote » : une citation des livres que tu as lu qui t’inspire ou te fait ressentir plein d’émotions :  comme ça, je pense à celle de Begbeider, je ne sais plus dans quel livre :  » Le bonheur n’existe pas, l’amour est impossible, rien n’est grave » .

R pour « regret » : un regret de lecture : Il y en a plein, dernièrement Deux soeurs de Foenkinos !

S pour série : une série que tu as commencée mais jamais finie (et dont tous les tomes sont sortis) : je ne lis pas de séries !

T pour « trois » : trois de tes livres préférés de tous les temps : Rébecca de Daphné du Maurier, Jane Eyre et les Hauts de Hurlevent des Soeurs Brontë.

U pour « unapology » : quelque chose dont tu es fan sans aucun remord: contrairement à la blogosphère littéraire dans sa grosse majorité,  je n’ai honte d’aucune lecture, y compris lorsque je lisais Musso par exemple (d’ailleurs son nouveau a l’air bien …même Busnel le dit…. 😀 )

V pour « very » : un livre dont tu attends la sortie avec une grande impatience : là tout de suite, aucun, mais je ne suis plus au courant de l’actu littéraire. Ou alors les mémoires de Mireille Mathieu…

W pour « worst » : ta pire habitude livresque :  ce n’est pas une pire habitude mais je ne supporte pas d’arrêter au milieu d’un chapitre !

X pour « x » : commence à compter à gauche en haut de ton étagère la plus proche et prends le 27ème livre :  c’est Un hiver à Paris de Jean-Philippe Blondel.

Y pour « your » : ton dernier livre acheté : Un livre de Claudie Gallay dont j’ai oublié le titre, il est en haut, j’ai la flemme d’aller voir !

Z pour « Zzz » : le dernier livre qui t’as tenue éveillé bien trop tard dans la nuit : aucun, à 22h je suis au lit et pas pour lire !

Maritima de Sigolène VINSON

Le nouveau roman de Sigolène Vinson est de ceux qui laissent des souvenirs, des traces une fois terminé. déjà parce qu’il y a une vraie histoire, un vrai récit de 300 pages mais aussi et surtout parce qu’on y retrouve Sigolène.

Dans Maritima, l’auteur du Caillou (qui est pour moi LE livre parmi les livres), nous raconte l’histoire d’un petit groupe d’habitants de l’étang de Berre, près de Marseille, enserré par la mer et les usines polluantes de la pétrochimie. Le lieu est d’ailleurs le personnage principal de Maritima, comme la Corse ou l’Afrique l’étaient dans les précédents. L’étang de Berre qui fascine et constitue la vie des personnages du livre, même s’il les détruit…paradoxe des humains que d’aimer comme en Lorraine, les usines qui les tuent à plus ou moins long terme.

Il y a Jessica, jeune maman sans travail  qui n’arrive pas à aimer vraiment  son fils de 5 ans , Sébastien, lequel passe ses journées entre le téléphone portable de sa maman et le cabanon de son grand père , Joseph, qui pratique la pèche traditionnelle des muges, ces poissons qui servent à fabriquer la Poutargue.  Joseph pèche avec Emile, son ami de toujours, qui s’occupe de ses deux petits fils orphelins, Dylan et Antoine, que l’on peut qualifier d’enfant précoce. Toute cette petite communauté a une vie qui semble bien dérisoire, une vie de losers auxquels on s’attache très vite et que l’on aime au fil des pages.

Sigolène Vinson arrive une fois de plus à toucher par sensibilité , son humanité, sa singularité et son regard humaniste sur le monde et sur les personnages de Maritima, lesquels existent forcément dans son quotidien d’être humain, puisqu’elle connaît très bien l’étang de Berre. L’intrigue fonctionne, l’univers est noir, comme toujours, mais son écriture est lumineuse, avec parfois des mots un peu technique de l’univers maritime, mais ça passe sans problème.

Bref, j’ai dévoré cette lecture qui est pour moi un livre bien différent des précédents, comme si Sigolène Vinson démarrait un nouveau cycle dans son travail d’écrivain.

Et puis pour finir, Sigolène Vinson est la seule qui arrive à réunir à 5 pages d’écart, les auteurs et philosophes classiques grecs et….Maitre GIMS ! Et rien que pour ça, il faut lire Maritima car je ne vois que deux sauveurs possibles à notre monde en train de s’effondrer : Les grands auteurs classiques grecs et Maître GIMS.

Lectures…à vive allure !

Ayant eu du temps contraint à rester enfermé à la maison, j’ai lu pas mal, et voici un résumé de quatre lectures, agréables mais vraiment pas transcendantes non plus !

Le coeur blanc de Catherine POULAIN

Si vous avez lu et aimé Le grand marin, premier roman au succès phénoménal de Catherine Poulain, vous aimerez son deuxième opus. Ben oui, c’est exactement le même livre, sauf que ça ne se passe pas en Alaska dans le milieu de la pêche, mais dans le Sud de la France, dans le milieu des saisonniers qui récoltent les fruits sous la canicule. On y retrouve la force, la beauté de l’écriture, la noirceur et la dureté mais je suis resté sur ma faim, il va falloir trouver autre chose pour le troisième roman.

Ici ça va de Thomas VINAU

Pour ceux qui aiment cet auteur, c’est dans la continuité, un texte très court, poétique, qui a du sens. Un couple qui revient sur les lieux de l’enfance de l’un, en pleine campagne. C’est un bel exercice, mais il ne se passe rien et au final, on retombe vite dès qu’on a refermé le livre. Cela ne m’empêchera pas de relire Thomas Vinau, j’ai un autre livre de lui sur mes étagères.

Deux Soeurs de David FOENKINOS

Bon je suis fan de l’auteur, mais là, ça sent le livre de commande de Gallimard à plein nez. Il est sorti vite, il est plus court que d’habitude et le scénario tient sur un post-it. Le registre est différent,  mais ça ne le fait vraiment pas !  Quand on a aimé La délicatesse, Les Souvenirs, Henry Pick et bien entendu Charlotte, on se dit qu’il devrait publier moins . Pour les fans, attendez la sortie poche…voire attendez le prochain roman

Le dimanche des Mères de Graham SWIFT.

Ce livre à succès raconte une journée d’une bonne anglaise dans les années 20, le jour du dimanche des mères où les nobles donnaient congés aux domestiques pour qu’elles aillent rendre visite à leur mère . Et l’auteur décrit avec brio et un vocabulaire très actuel le déclin de l’aristocratie et les classes sociales anglaises de l’époque. C’est pas mal, sans plus, le style de l’auteur n’a rien de particulier mais des quatre lectures ci dessus, c’est celui que je vous recommande !

Au final, quatre lectures agréables, très bien quand on a du temps, mais sinon pas indispensables à mon humble avis.

Par contre, je vous parlerai bientôt d’un coup de coeur terminé hier…et je vais enchaîner sur le premier roman de Joël Dicker, qui semble très différent des 3 autres, puisqu’il part de faits historiques liés à la guerre.

Belles lectures à vous !

Des masques vénitiens à Annecy

Annecy est connue pour sa beauté, avec bien entendu le lac aux eaux redevenues cristallines , les montagnes qui l’entourent, la vieille ville et les canaux. Et il faut dire que c’est vraiment un bel endroit.

Du coup, comme dans toutes les villes où il y a des canaux, on parle de Venise des Alpes. Bien entendu, Annecy n’est pas Venise, loin s’en faut, mais chaque année, au mois de mars, après le Carnaval de Venise, se tient un rassemblement de masques vénitiens à Annecy. Ce n’est pas vraiment un carnaval car les masques ne font que déambuler pendant trois jours dans les lieux les plus emblématiques de la ville, avec juste un passage sur un podium pour certains.

Là où cette manifestation est vraiment belle et intéressante, c’est qu’il s’agit de vrais masques vénitiens, confectionnés pendant des mois et des mois pour pouvoir être montrés aux spectateurs venus en masse. Certains sont les mêmes qu’au Carnaval de Venise, sachant qu’il y a des participants français, suisses et italiens, l’association qui propose ce spectacle urbain étant une association pour le développement des relations entre Annecy et l’ Italie.

Lorsque je suis allé à Venise, j’ai bien vu des costumes et des masques dans certaines boutiques mais je n’avais jamais vu de près leur incarnation. Et je dois dire que c’est à la fois fascinant, beau et troublant.

Ces visages blancs sans expression enfin qui ne montrent aucune émotion, les poses qui sont prises pour les photos, le fait qu’ils ne s’expriment que par gestes et n’émettent pas de son fait qu’il y a un petit côté impressionnant pour les photographier.

Et puis, quand on prend le temps de regarder plus attentivement la totalité du costume à savoir  chaussures, robes ou pantalons, masque, cheveux blond vénitien, coiffes et accessoires, on se dit que c’est vraiment de l’art.

Les organisateurs disent qu’il peut y avoir jusqu’à 400 masques et 70000 visiteurs sur les 3 jours de ce carnaval.  C’est vrai qu’il y a du monde, mais sans être non plus oppressant puisque les sujets se déplacent dans la ville.

Je ne peux que vous inciter à venir voir par vous-même l’année prochaine et en attendant, voici des photos que j’ai prises hier avec mon Smartphone. Si cela vous intéresse, vous trouverez des photos professionnelles et vidéos sur le net !

Masques bleus…

Masques blancs et noirs…

Masques rouges…

Masques violets…

Masques verts…

Et pour finir, un masque de toutes les couleurs…

Till the sunrise…

Depuis trois  ou quatre ans maintenant  je suis tombé dans la Trance music (pour ceux qui ne connaissent pas, disons que c’est de la musique électronique avec une âme, pour reprendre un slogan). Et cette musique est vraiment celle qui me correspond, c’est ma musique en quelque sorte.

Et si les sons viennent de synthétiseurs et si les morceaux sont fabriqués avec des machines, des ordinateurs, des séquenceurs et que sais-je encore, il reste que toute cette technique ne sait pas créer des mélodies  sur des accords. Derrière les ordinateurs il faut quand même un vrai  musicien.

L’un des meilleurs artistes Trance est Italien, il s’appelle Giuseppe Ottaviani. Ses morceaux sont le plus souvent accrocheurs, simples et redoutables. Il tourne dans le monde entier, enfin là où la Trance est très présente, notamment Europe du Nord, USA, Russie, Chine, Canada etc. Il commence à composer des mélodies et des accords au piano et quand il a un morceau, il reprend tout ou partie du morceau et crée un morceau Trance. C’est comme ça que travaillent la plupart des artistes de ce courant musical.

Alors voici Till The Sunrise (d’où la photo ) , sorti en 2018 et l’un des gros succès de l’année dernière.

Les mélodies au piano…

Et le morceau final…en version radio (courte)

 

J’ai enfin réussi à lire Virginia Woolf…

Bon, ok, toujours pas ses romans célèbres comme Le Phare, Les heures ou Miss Dalloway, mais ce petit recueil de six nouvelles et  d’un essai autour des femmes et de leur condition dans la société de l’époque et plus particulièrement sous le prime de l’art et de la culture.

D’abord, il y a un essai bref, très clair, simple, argumenté sur Les femmes et le roman et plus généralement sur les femmes et l’écriture. Et Virginia de constater qu’il était impossible aux femmes d’écrire en raison de la société patriarcale et du manque total d’éducation et de culture jusqu’au dix-neuvième siècle. Pour elle les premières femmes à vraiment écrire en Angleterre furent Jane Austen , les Soeurs Brontë et George Elliot, quitte à se faire passer pour des hommes pour y parvenir et à transgresser les règles établies.

Là où l’essai est intéressant c’est que Virginia explique que ces premières femmes  écrivains, étaient forcément cantonnées au roman et en grande partie autobiographique , faute de connaître le monde, les arts, la vie intellectuelle. Et que par la suite, les nouveaux auteurs ont produit des romans sans forcément grand intérêt.  Et Virginia Woolf se réjouit de voir qu’il y a désormais aussi des femmes poètes et attend le moment ou les femmes en écriture pourront faire référence sur les essais, les biographies, les livres d’histoire ou scientifiques

Ensuite, il y a les six nouvelles, qui narrent six Rêves de femmes.

2 de ces rêves en sont vraiment, je veux dire que ça raconte des rêves éveillés et là j’ai été largué, comme dans mes tentatives de débuter ses romans.

Par contre, les quatre  autres nouvelles sont très accessibles et racontent des histoires de femmes dans la société , et là j’ai trouvé une Virginia Woolf à la fois drôle, corrosive, imaginative, en avance sur son temps, libérée  et surtout totalement dévouée à la cause des femmes. Je crois qu’on peut parler ici d’écrits féministes dans le bon sens du terme, avec en plus  de l’ironie à revendre.

On a souvent dit que Virginia Woolf était sous l’emprise de son mari, Léonard, à la fois pour la publication de ses oeuvres mais aussi en raison de sa santé mentale défaillante et de ses nombreuses dépressions voire tentatives de suicide.

Quoi qu’il en soit, elle démontre ici qu’au niveau des idées et de l’intellect, elle est totalement libre et qu’elle revendique sa liberté d’écrire, de penser,et le droit des femmes à être autonome et à désirer…mais également à ne pas avoir d’enfants ou tout au moins à bien réfléchir au fait de porter des enfants et d’être cantonné à ce seul rôle.

En résumé, une belle lecture qui j’espère me permettra de relire Virginia pour qui j’ai un grand intérêt et une sorte de fascination depuis longtemps.

Et pour terminer, au lendemain de la journée internationale des droits de la femme, je vous laisse avec ce passage…à méditer !

Tandis que nous portons des enfants, les hommes, eux-mêmes, supposons-nous enfantent des livres et des tableaux. Nous, nous peuplons le monde. Eux, ils le civilisent. Mais aujourd’hui que nous savons lire, qu’est ce qui nous empêche de juger sur pièces ? Avant de mettre au monde un seul enfant de plus, nous devons faire le serment d’apprendre à la connaître tel qu’il est ce monde.

La liste qui tue…

Normalement, j’aurais dû descendre à Menton pour la fête des citrons cette année, j’avais prévu 4 jours au soleil. Hélas, adieu citrons, confitures d’agrumes, soleil de la Côte  et retraités , je ne peux me déplacer à cause d’un souci de santé et suis en arrêt maladie. Du coup, comme ma carte bleue propose de me rembourser en cas d’annulation de séjour pour raison de maladie, je vais faire un dossier…

Pour les joindre, les explications, la rapidité et les compétences de la personne que j’ai eue au téléphone (non surtaxé), parfait, vraiment à l’écoute et disponible. C’est après que ça se corse, quand j’ai reçu la liste des pièces justificatives à fournir…bon je m’en doutais, c’est une assurance et forcément faut justifier. Voici cette liste de pièces. Bon je vous vois avoir envie de zapper et de ne pas lire, mais quand même…ça peut être drôle.

  • un courrier circonstancié décrivant l’évènement et indiquant les prestations pour lesquelles vous souhaitez mettre en jeu votre garantie : Ok , c’est normal non ?
  • le Relevé d’Identité Bancaire au nom de l’Assuré, faisant apparaître l’IBAN et le BIC (norme SEPA) : Ok aussi, c’est bon signe, ça veut dire qu’ils envisagent de payer…
  • le formulaire de déclaration sur l’honneur (ci-joint) dûment complété par le titulaire de la carte ou l’ayant droit, au titre des assurances cumulatives : Ok, ils demandent que je jure que je n’ai pas 5 assurances différentes à qui je peux demander un remboursement. Tiens ça me donne une idée ça…en  prenant en Suisse une seconde ils sauront jamais !! Heu non mauvaise idée, un séjour annulé de 250  euros , ça va les faire rire en Suisse, ça couvrira même pas les frais de dossier…
  • le(s) relevé(s) de compte nominatif de la Carte Assurée fourni(s) par la banque prouvant le(s) paiement(s) des prestations concernées par la mise en jeu de la garantie et la/les facturette(s) CB en votre possession : Ok, ça j’ai, par contre, je vais griser tout le reste , faut pas qu’ils voient tout ce que je paye avec leur carte…ha merde, ils le savent déjà !
  • une copie recto verso de la pièce d’identité (Carte Nationale d’Identité ou Passeport) du titulaire de la carte Assurée en cours de validité : OK
  • le questionnaire médical ci-joint à compléter et faire signer par le médecin. Lors de l’envoi de celui-ci, y joindre suivant les circonstances les documents demandés en dernière partie. : Là ça se corse…et ça rigole plus, le questionnaire est long, il faut aussi l’ordonnance, la preuve que j’ai acheté les médocs, la copie de l’arrêt de travail avec la pathologie…et leur médecin conseil doit être briefé pour retoquer certains dossiers. Heureusement, ils ne demandent pas le résultat récent d’un toucher rectal ni une analyse d’urine ça aurait pu être pire. Cultivons le positif !
  • les titres de transport originaux non utilisés dans la mesure où ils ont été délivrés antérieurement au jour du départ, y compris les e-billets : Ok, logique non ?
  • la facture initiale (bulletin d’inscription, facture, confirmation de commande internet, contrat de vente,…) pour chacune des prestations du voyage, indiquant le détail facturé et réglé au moyen de la Carte Assurée avant l’évènement : là ça devient plus compliqué quand on achète sur Internet, on imprime les billets et réservations mais pas forcément les factures…on sait jamais dès fois qu’on ait piqué les billets à quelqu’un d’autre et qu’on ait réussi à faire indiquer notre propre nom sur les documents…
  • les Conditions Générales de Vente pour chacune des prestations du voyage dans lesquelles apparaissent les formalités et conditions d’annulation du fait du client : holà, mais peuvent pas le faire eux même ? Faut vraiment que je recherche les pavés écrits tout petit que personne ne lit ?? Vais essayer de pas les joindre vu que le sur le billet d’avion et les réservations d’hôtels il y a bien écrit non remboursable en cas d’annulation. Oui je sais je suis fou…
  • tout justificatif émanant de la compagnie aérienne précisant le montant des taxes d’aéroport facturées ou remboursées.   : ok, vais voir ça…
  • pour chaque prestation du voyage : tout document confirmant la date à laquelle l’annulation a été demandée, ainsi que le justificatif obtenu précisant le montant retenu, non remboursé : Heu oui…c’est fait mais il y a pas écrit tout ça sur les documents reçus…
  • Toute preuve à votre convenance prouvant l’existence de Dieu :  Vraiment ?
  • Un arbre généalogique détaillé prouvant que votre nom de famille est présent sur au moins 5 générations dans votre famille : Sans déconner ?

Bon ben c’est parti, y’a plus qu’à ! je suis à fond !!

 

Plumes d’Asphodèle : un texte !

Nouvelle édition des plumes d’Asphodèle par Emilie Berd ! Alors cette semaine, ayant eu du temps libre forcé, je m’y suis collé.  Les mots du jour, autour du « grain » sont:

SAC
MOULIN
BEAUTE
POULE
FOLIE
VEILLER
MALICE
ESSUYER
SEL
SABLE
BLE
PAPIER
PARSEMER
PEAU

De vie à très bas…

La mort l’aura probablement veillé quelque temps avant de l’emporter sans son sillage, comme quoi, la malice n’a pas suffit à éviter le vice. Foenkinos dirait que la vie n’est  que  prémisse de la mort éternelle.

Désormais, les moulins de son coeur ne tournent plus qu’à l’eau delà…et bien malin celui qui peut en donner la composition chimique. Peut-être renferme-t-elle   encore plus de sel que la Mer Morte, peu importe, la corrosion n’a plus d’importance, la peau ne risque plus rien.

Si ça se trouve, depuis sa mort,  les sacs Chanel vont voir leur prix grimper en flèche, pour le plaisir des poules de luxe et des milliardaires russes. C’est tout le paradoxe de la beauté qui trop souvent ne s’offre qu’à ceux qui ont du blé.

Faut avouer qu’un sans papiers habillé en Chanel, est aussi improbable qu’un océan sans sable ou une parole intelligente de Trump.  Sauf bien entendu si le milliardaire russe totalement bourré cité plus haut  a oublié ses papiers à l’hôtel cinq étoiles luxe où il réside.

Et sur notre monde qui fut aussi le sien, le chaos continue. La terre brûle, la nature meurt, la haine pullule, l’argent croit et moi et moi et moi.

Moralité, la création permet  d’essuyer bien des revers, et pas que ceux des vestes,  mais elle ne sauve pas l’être du néant, comme dirait l’autre…