Finies les presque 500 pages de ce livre de Thomas Hardy, l’un de ses tous premiers romans. Je ne comprends pas vraiment pourquoi il a choisi ce titre-là mais par contre, j’ai retrouvé avec grand plaisir le génial auteur de Tess d’ Urberville et de Jude l’obscur. Encore une fois, il y a du romanesque, de l’amour, des personnages bien épais qui luttent à la fois contre la passion amoureuse et aussi contre les circonstances, voire les éléments. Le tout dans la campagne anglaise au coeur des champs et de leurs travailleurs, avec toujours cette noirceur qui caractérise Thomas Hardy.
Ce n’est pas par hasard si j’ai lu ce classique du dix-neuvième siècle anglais juste maintenant ! A la fin du mois, je retourne en Angleterre…et justement dans le Dorset, le pays de Thomas Hardy que l’on retrouve comme décor de tous ces romans, sauf que le pays se nomme alors le Wessex dans ses écrits.
J’ai même prévu d’aller visiter sa maison , je crois même qu’on peut visiter sa maison natale, et plus intéressant, le petit Cottage où il écrivit ses romans. Et d’ailleurs, après avoir arrêté les romans (juste après Tess qui fit scandale à l’époque) il s’est mis ensuite au théâtre et à poursuivi également la poésie, car ce fut aussi un poète.
Avant le Dorset, on sera à Bath…et là c’est pour voir cette ville magnifique et marcher sur les traces de Jane Austen. Et peut-être, si on n’est pas trop loin et si on a le temps, on ira voir la maison et le parc où Agatha Christie écrivait ses enquêtes policières, mais là c’est déjà le Dévon !
Je reviens à Loin de la foule déchaînée, et vraiment, il n’y a pas de mouvement de foule dans ce roman là…et aucun personnage ne fuit la ville pour la campagne !
Vivre loin de la foule est une bénédiction, je veux dire habiter loin de la foule, au calme, à la campagne. Mais à condition aussi de pouvoir rejoindre la foule des villes très vite. Personnellement, j’aime les deux, le silence pour habiter et le bruit des foules anonymes pour se divertir. L’anonymat des foules et l’intimité de la campagne en quelque sorte.
Les personnages de Thomas Hardy sont toujours des campagnards mais ils vont parfois à la ville, plus pour des raisons pratiques ou pour gagner leur vie mais ça ne leur réussit pas souvent !
Il me reste maintenant à voir l’adaptation cinéma de Thomas Vinterberg, pour voir comment il restitue l’univers de l’auteur anglais.
Une petite pensée pour terminer…
Ma joie me fait presque peur et je me dis qu’elle ne durera pas. Il m’est arrivé si souvent d’être heureux et plein d’espérance au moment même où, déjà, le souci commençait à poindre dans l’éloignement, que j’en suis presque arrivé à être satisfait de ma tristesse et à craindre une humeur gaie.
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