Je viens de finir de lire La disparition de Stéphanie Mailer, le quatrième roman de Joël Dicker. Je ne lis habituellement pas de polar, mais là j’ai fait exception et j’ai dévoré ce roman totalement addictif dès la troisième page : 850 pages lues en 10 jours, ce qui pour moi est rapide ! Un livre qui tient toutes ses promesses, avec un feu d’artifice final, même si je trouve que le bouquet comporte un peu trop de fusées justement !
Mais si je parle de Dicker, c’est parce que dans le cours de l’histoire, il est question d’un livre, d’un critique littéraire, d’une pièce de théâtre et disons, un peu du milieu artistique ! Et là, avec pas mal de dérision, l’auteur suisse dit en gros, qu’il y a 6 sortes de romans, dont le degré d’intérêt et de valeur , aux yeux des critiques dépend justement de sa catégorie .
En bas de la pyramide, on trouve le roman à l’eau de rose (un peu la lie du roman finalement…) : j’en ai lu pas mal et j’aime bien, enfin disons que j’aime bien les histoires sentimentales et d’amour.
Ensuite, on va trouver la sous catégorie du roman policier. Je n’en ai jamais lu beaucoup (enfin si à une époque quand même…) j’ai du mal avec, mais qui sait, depuis Dicker…et donc il qualifie son propre roman de sous catégorie quelque part !
Ensuite, il cite le roman « tout court » : on peut y mettre des tas de livres dans cette catégorie fourre-tout.
En quatrième catégorie, et là, le livre commence à gagner en dignité, on trouve le roman historique. Et là, j’avoue que j’aime bien ces romans là, enfin pas le pur roman historique mais une histoire romancée qui se base sur des faits réels , des personnages réels, comme par exemple La salle de bal de Anna Hope ou encore justement, le premier livre publié de Dicker, » Les derniers jours de nos pères « qui raconte une histoire autour d’une brigade de soldats français engagés auprès d’une armée spéciale anglaise. Ou encore récemment, j’ai lu » Bleu de Delft » qui raconte le parcours d’une femme (fictive) qui essaye de faire sa place dans l’univers de la peinture sur faïence , et qui gravite autour de personnages réels,notamment Rembrandt et Vermeer. Bref j’aime beaucoup mais à la condition que l’Histoire ne soit que la toile de fond de l’histoire…du coup c’est pas trop ce genre de roman que le milieu littéraire porte au firmament.
En cinquième catégorie et là on approche du Graal, Dicker cite le « roman intellectuel« . Haaa oui, j’en ai lu beaucoup et j’ai bien aimé cette période, mais maintenant c’est fini pour moi…je suis passé à autre chose. Par contre, un jour je lirai Proust c’est certain, ça changera des auteurs qui se prennent pour lui.
Et enfin, le roman qui attire le plus les critiques et l’élite littéraire….est le roman incompréhensible. Là , je dois dire que je n’en ai jamais lu, car si je commence un livre et que je ne comprends rien (c’est arrivé) j’arrête tout de suite. Dans cette catégorie, je pense au fameux Ulysse de Joyce…qui passe pour être LE roman…mais que finalement peu de personnes ont lu où sont arrivé au bout et même si, elles n’ont pas pigé grand chose .
Bref, cette classification m’a bien fait sourire . Elle est forcément réductrice te caricaturale, comme à chaque fois qu’on met des gens, des choses ou des oeuvres dans des cases…mais je trouve que c’est bien vu.
Par contre, personnellement, je rajouterais une dernière catégorie et finalement, c’est souvent là qu’on trouve aussi de très belles surprises : le roman inclassable !
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